Cambriolage dans une épicerie de Nouméa : cinq des onze auteurs présumés ont été mis en examen et en détention provisoire

A Tina-sur-mer, le magasin de quartier cambriolé le 28 mars.
Après le casse du magasin Vival, à Nouméa dans le quartier de Tina-sur-mer, en début de semaine, neuf interpellations ont eu lieu, suivies de deux autres. Selon le procureur, ces onze auteurs présumés ont reconnu le cambriolage, pas les violences envers des policiers. Cinq ont été mis en examen.

"Ils s'étaient cachés dans un local frigorifique." Via un communiqué diffusé ce jeudi soir, le procureur de la République précise pourquoi deux personnes ont été interpellées plus tard que les neuf autres, après le cambriolage de l'épicerie située à Tina-sur-mer la nuit du lundi 27 au mardi 28 mars.

Cinq mineurs et six majeurs

Ce sont donc onze mis en cause, cinq mineurs et six majeurs, qui sont visés par l'information judiciaire ouverte mercredi après-midi. Avec les chefs d'accusation suivants : vol (d'argent et d'alcool) par effraction dans un local destiné à l’entrepôt de biens ou marchandises et en réunion, violence suivie d’une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours sur personne dépositaire de l’autorité publique (en l'occurrence des policiers dans l’exercice de leurs fonctions) et avec usage d’arme (à savoir des bouteilles et autres objets).

Effraction à la barre à mine

Durant les auditions, relate le procureur Yves Dupas, les onze auteurs présumés ont reconnu leur participation au cambriolage, "commis par effraction dans le local commercial avec une barre à mine". En revanche, ajoute-t-il, ils ont contesté les faits de violence sur les policiers. "Il ressort des éléments de l’enquête que, pourtant, quatre fonctionnaires de police étaient blessés suite à la projection d’objets en leur direction." 

Antécédents

Cinq des auteurs présumés, l'un mineur et les quatre autres majeurs, ont été déférés "en raison de leur rôle supposé dans le cambriolage et de leurs antécédents judiciaires". Eux, sont d'ores et déjà mis en examen des chefs d’infraction évoqués plus haut dans cet article. Et placés en détention provisoire par ordonnance du juge des libertés et de la détention, une décision qui suit les réquisitions du parquet et la demande du juge d’instruction.

Impliqués dans d'autres cambriolages ?

Les autres auteurs présumés, qui n’ont pas été déférés, doivent être mis en examen dans les prochains jours. "Les investigations vont se poursuivre sous l’autorité du magistrat instructeur, notamment quant à leur éventuelle participation dans des faits de cambriolage similaires constatés récemment dans le Grand Nouméa", conclut le procureur. Les faits reprochés sont passibles d'une peine de dix ans d’emprisonnement .