Camp-Est : une action pour dénoncer les conditions de travail

Le syndicat, inquiet des conditions de travail de ses agents
Un mouvement de protestation ce vendredi 28 octobre, au centre pénitentiaire de Nouméa. L'Union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie a organisé une journée de tractage. Objectif : sensibiliser aux conditions de travail des surveillants. Conditions difficiles dans un contexte de surpopulation carcérale.

Avec 618 détenus pour 408 places, le taux d’occupation du centre pénitentiaire s’élève à 149 %. Une situation qui ne date pas d’hier et qui perdure, avec des répercussions sur les conditions de travail des surveillants. Les statistiques sont pour le moins parlantes. Depuis septembre, le Soenc Fonction publique a recensé douze cas de violences et seize insultes contre le personnel. La situation est très préoccupante également pour les détenus.

Les données recueillies par le syndicat n'inspirent pas confiance

Toujours d’après le syndicat, en moins de deux mois, le Camp-Est a été concerné par un suicide et cinq autres tentatives. À noter également 24 cas de violences entre détenus. La tension est palpable, dit le Soenc, qui alerte d’un risque d’intensification, à l’approche de la saison chaude. Les membres du syndicat réclament des mesures en urgence.

Écoutez Steven Carnicelli, responsable de la section Fonction publique - Camp-Est. Il est au micro de Valentin Deleforterie :

Usoenc, Camp est, Steeven Carnicelli - Valentin Deleforterie

Regardez à présent le reportage d'Erik Dufour et Gaël Detcheverry : 

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