Faux manguier, palétuvier blanc ou gazon japonais. Autant de surnoms donnés à des plantes que l’on côtoie tous les jours sans les connaître. A cela un seul remède : apprendre. Et c’est justement ce que propose Bernard Suprin dans les méandres du parc urbain de Sainte-Marie.
On ne présente plus Bernard Suprin, botaniste aussi connu pour ses connaissances que pour ses talents de conférenciers.
Ce passionné propose tous les derniers dimanches du mois des visites-découvertes au parc urbain de Sainte-Marie à Nouméa.
Un passionné féru de transmission
Des visites d’autant plus intéressantes que Bernard Suprin adore transmettre : « Lorsque je suis en visite commentée, je ne suis pas du tout le même homme, je m’éclate complétement. C’est vraiment un grand grand plaisir », lance dans un sourire, cet intarissable amoureux de la nature calédonienne.
Les anecdotes se ramassent à la pelle
Loin du cours académique, les échanges vont bon train. Ils s’animent encore plus lorsque le botaniste évoque des plantes de prime abord inoffensive comme le palétuvier blanc : « si par mégarde une goutte de son latex touche votre langue, vous aurez la bouche en feu pendant une demi-journée ! »
La nouvelle passerelle a également permis aux promeneurs d’approcher de près la mangrove et de s’y familiariser. C’est le cas par exemple de Maelys et Anne-Sophie conquises : « On n’a pas peur de poser des questions, et lui il adore répondre ! C’est que du plaisir, c’est simple et abordable », racontent-elles, conquises.
Le reportage de Nathan Poaouteta et Claude Lindor :