Le CNAM mise sur l'énergie et le développement durable

Du nouveau, au CNAM de Nouvelle-Calédonie. L’établissement d’enseignement supérieur dédié à la formation professionnelle a lancé cette année une licence de sciences pour l’ingénieur, option énergie et développement durable. Elle accueille une quinzaine de jeunes, titulaires du BTS.
Dylan Metua et Bruno Lucien ont intégré cette année le CNAM, le Conservatoire national des arts et métiers. Après avoir passé un bac scientifique et un BTS en assistance technique. Ces deux Calédoniens suivent une licence sciences pour l’ingénieur option énergie et développement durable. Au menu, six mois de cours et six mois en entreprise.
 

D’abord pour me construire un socle de connaissances solide sur les énergies. Ensuite pour pouvoir participer à la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie. Et faire face au défi mondial, au réchauffement climatique et à l’augmentation de la pollution. 
- Dylan Metua, élève de licence

 

On fait du photovoltaïque. On étudie les possibilités d'alternative au pétrole. On fait aussi un peu de théorie, du calcul, de la thermique du bâtiment.. On touche un peu à tout.
- Bruno Lucien, élève de licence 

 
 

Parrainage

Cette promotion est la première du genre, elle regroupe une quinzaine d’élèves. Parrainée par la société Enercal, la licence sciences pour l’ingénieur permet de découvrir les différents métiers à l’énergie, notamment la production et la distribution.
 

C’est un secteur en pleine révolution, c’est le moment de s’y investir, et il y a un secteur de l’énergie dynamique, en Nouvelle-Calédonie. Autour des industriels de la production de nickel, notamment, mais surtout autour des réseaux et de la production pour les Calédoniens.
- Jean-Gabriel Faget, directeur général d'Enercal et président du CNAM 

 

Avant d'enchaîner

A l’issue de cette formation, qui doit durer un an, les élèves pourront poursuivre leur étude en Métropole ou en Australie, pour effectuer un master lié à la transition énergétique ou au contrôle électro-technique.

Un reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu :
©nouvellecaledonie