Conseil politique ce samedi pour l'Eveil océanien

Vaïmua Muliava, l'homme fort de l'Eveil océanien, très applaudi pendant ses interventions
Retour sur la rencontre avec le ministre délégué chargé des Outre-mer Jean-François Carenco à Paris et présentation du projet de société « Non pas maintenant » pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, étaient à l'ordre du jour du conseil politique de l'Eveil océanien. Le mouvement tenait samedi 5 novembre son conseil politique annuel à Nouméa, devant quelques cent cinquante militants.

Cinq mois d’actualité politique à décrypter pour les militants, c’était le premier chapitre de ce conseil politique. De la mission sénatoriale en juin au déplacement à Paris, l’Eveil océanien s’est souvent retrouvé au cœur du dispositif. Et en même temps, une cible dans notre paysage politique binaire. "Même au détriment de notre mouvement, au détriment de notre propre communauté" déclare Vaïmua Muliava. Le membre du gouvernement n'a pas mâché ses mots : "Nous voulons tirer ce pays hors de la….dans laquelle tous ces gens qui disent d’écarter l’Eveil océanien, ont mis le pays". Pour le président du mouvement Milakulo Tukumuli, "on lutte depuis trois ans contre les pressions qui sont exercées pour nous exclure des tables de discussions mais ça c’est notre vie depuis 2019 mais nous ne sommes en compétition avec personne". A Paris, l’Eveil Océanien n’a pas été convié à la convention des partenaires malgré une liste d’invitations pourtant très élargie. Sans regret.

Nous on est des gens très bien élevés, on ne va pas là où nous n’avons pas été invités, après, la convention des partenaires est devenue ce qu’elle est devenue, on ne peut pas dire que c’est une réussite totale à partir du moment où le FLNKS décide de ne pas y aller.

Milakulo Tukumuli, président de l'Eveil océanien

Bilan positif

L’essentiel pour le parti était donc dans les bilatérales et les rencontres à l’Assemblée nationale, au Sénat, avec la Première ministre, où le projet « Non pas maintenant » a pu être exposé. Veylma Falaeo, secrétaire générale de l'Eveil océanien en tire un bilan positif : " Ils sont été très réceptifs, quelque part, conscient de la situation qui est crée mais conscient aussi du rôle de l’Eveil océanien, ce rôle charnière au Congrès de la Nouvelle-Calédonie et qui est venu bousculer un peu le paysage politique actuel".

Parterre de militants bien garni pour le conseil politique de l'Eveil océanien

Un projet qui se propose de mettre fin au combat entre « le oui maintenant » et « le non jamais » et répondre aux idéologies supportées je cite « par une grande minorité face à une petite majorité». Suite avec la visite de messieurs Darmanin et Carenco fin novembre.

Le point en image avec Bernard Lassauce et Carawiane Carawiane :

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