C’est un passage obligé pour tous les chevaux. L’identification puis le contrôle du vétérinaire. Sans, pas question de pénétrer dans l'hippodrome. Ce dimanche, à Henry-Milliard, à Nouméa, une soixantaine de concurrents étaient inscrits au départ de neuf courses. Le docteur Stéphane Erout, vétérinaire, vérifie qu'il s'agit bien du bon cheval. Il commence par observer les éventuels tatouages ou marques sur l'animal. Des spécificités qui doivent être rapportées dans un carnet mis à sa disposition. Puis à l'aide d'un appareil, il contrôle la puce électronique du compétiteur.
Des contrôles toute l'année
Il ne faudrait pas que les turfistes parient sur le mauvais cheval... Les arrivées des chevaux et des jockeys sont également réglementées et les retards sanctionnés. Tout comme les absences.
Ce n'est pas tout. À l'issue de la course, les trois premiers doivent se plier à un contrôle antidopage. Un contrôle également effectué à l’élevage, au repos, au cours de l’année.
Le reportage vidéo de Yvan Avril et Claude Lindor :
Les enjeux sont de taille. Pour tout ce qui concerne les paris sportifs. Mais aussi pour les professionnels, qui viennent parfois spécialement de l’étranger. "On a des jockeys métropolitains, des jockeys de l’île Maurice et des Australiens", indique Eric Sauvan, président de la société sportive de Nouvelle-Calédonie. Pas impossible que des Néo-Zélandais viennent pour la coupe Clarke, dans deux semaines, "parce que l’enjeu est important. Plus que le prix, c’est la conquête du graal et du podium qui importe".
Prochain gros rendez-vous : le 20 août
Côté spectateurs, Sabrina, chapeau de cuir sur la tête, est là en souvenir des moments passés ici avec son grand-père, qui adorait les courses hippiques. Prochain rendez-vous le dimanche 20 août pour la coupe Clarke, l'évènement de la saison, à l’hippodrome de Nouméa.