Drifts urbains, agressions sonores : face à l'augmentation de ces délits, la police nationale sanctionne les Calédoniens

En quatre derniers jours, sept affaires de nuisances sonores ont été traitées par les services de police.
Des incivilités sous couvert de sorties festives, la police nationale a décidé de sévir à l’encontre des rodéos urbains et des défilés de voiture équipées d'enceintes qui se multiplient en cette fin d’année à Nouméa. Quatre automobilistes en ont fait les frais en ce mois de décembre : ils ont été placés en garde à vue et leurs véhicules saisis et envoyés en fourrière.

Le message des forces de l'ordre est clair : oui aux guirlandes et aux leds mais tolérance zéro sur les nuisances et les entorses au code de la route, comme l’explique Marjorie Ghizoli, la nouvelle directrice territoriale de la police nationale. 

Derniers délits en date : ce vendredi 27 décembre, vers minuit, aux abords de la promenade Pierre Vernier et de la côte Blanche, une voiturette conduite par un mineur diffuse très fort de la musique. Pour la police nationale, c'est un délit d'agression sonore. L'auteur est rapidement placé en garde à vue et son véhicule amené en fourrière. Le lendemain, le matériel a été démonté et saisi sur instruction du procureur. Le conducteur risque une amende de 300 000 francs.

"C'est tous les soirs" 

Trois autres affaires de drifts urbains sur voie publique ont été résolues par la police en décembre. Les individus sont tous passés par l'étape de la garde en vue, avec saisies de véhicules. Dans ces affaires, deux conducteurs seront prochainement jugés au tribunal correctionnel de Nouméa et un autre a fait l'objet d'une ordonnance pénale; le tout en l'espace de seulement trois jours.

La directrice de la police nationale en Nouvelle-Calédonie alerte sur une augmentation des agressions sonores et des drifts urbains en ce mois de décembre. 

C'est tous les soirs et on sent que ça monte en terme de nombre de véhicules que l'on voit circuler dans nos quartiers sur les bords de plage.

Marjorie Ghizoli, directrice de la police nationale


Concernant les sanctions, elles peuvent aller de la simple contravention à plusieurs années de prison.
En cette période de fêtes, la directrice de la polince nationale en appelle à la responsabilité de tous.