Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie : les thèmes de son grand discours à Nouméa

Le président de la République en mai 2018 place Bir-Hakeim à Nouméa.
L’une des séquences les plus attendues durant le déplacement présidentiel en Nouvelle-Calédonie est le discours d’Emmanuel Macron à la population mercredi 26 juillet, depuis la place des Cocotiers, à Nouméa. A quel contenu s’attendre ?

Il devrait suivre trois postulats, ce discours que le chef de l’Etat prononcera l’après-midi du mercredi 26 juillet, à Nouméa. Selon les informations collectées par NC la 1ère,  les deux premiers sont des questions qui relèvent directement du président de la République. 

Indo-Pacifique

Comme la place de la Nouvelle-Calédonie et de la France dans la région. C’est l’axe Indo-Pacifique. Selon un rapport du Sénat, l’Indo-Pacifique représentera d’ici 2040 75 % de la population à l’échelle de la planète, 50 % du PIB mondial, plus de 70 % des réserves de matière premières critiques. Et les trois grandes nations qui vont s’imposer dans le Pacifique seront les Etats-Unis, la Chine et l’Inde. La France et l’Union européenne doivent donc être présentes dans la région. D’ailleurs, après la Calédonie, Emmanuel Macron s’envolera pour le Vanuatu.

Fait colonial

Deuxième grand chapitre, le fait colonial. C’est ce qu’on appelle la partie mémorielle de ce discours. Il s’agit de l’histoire douloureuse qui s’est déroulée en Calédonie. On sait que les indépendantistes attendent un geste fort autour de ce sujet. Sera-t-il question des méfaits de la colonisation ? Sera-t-il question d’un pardon ? Seul le président de la République a la main en la matière.

Avenir institutionnel

Le troisième point traitera nécessairement de l’avenir institutionnel. Emmanuel Macron viendrait conforter ce qu’a initié Gérald Darmanin sur le principe d’un accord global. Voilà les trois grands piliers attendus de ce discours prononcé non loin de la statue qui symbolise depuis un an la poignée de main, sur sa place de la Paix.

Finances ?

Bien sûr, il sera question également d’environnement, d’aide de la France pour lutter contre le réchauffement climatique. Il sera question de transition énergétique, et cela va de pair avec le nickel. Et puis, concernant la délicate situation des finances calédoniennes, le chef de l’Etat va-t-il annoncer le coup de pouce financier demandé par le gouvernement local, cette transformation des deux prêts accordés, en subventions ? On le saura mercredi. Mais en clair, ce discours devrait donner une impulsion au processus de discussion.