Ces derniers jours, les factures envoyées par la Calédonienne des eaux ont surpris de nombreux habitants de la capitale, certaines ayant parfois doublé. En cause notamment, les méthodes des tournées qui auraient été modifiées pour protéger les agents d’actes d’incivilité.
En Nouvelle-Calédonie, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne quand il s’agit de payer son eau. Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes font part de leur mécontentement face à des factures du deuxième trimestre anormalement élevées, certaines pouvant passer du simple au double.
« Il nous a fallu retoucher les lots de relève, c’est-à-dire les situations géographiques des relèves. Avant on relevait tout le monde en même temps, on travaille maintenant par quartier. Pourquoi ? Parce qu’on a été victime d’un certain nombre d’incivilités, et nos releveurs étaient en danger à travailler seuls dans certains quartiers » explique Didier Pouzou, directeur général de la Calédonienne des eaux. « Ce qui est important c’est que la facture que les gens ont reçue correspond à leur consommation mais effectivement sur une période qui ne fait pas que trois mois. Elle peut faire entre 60-62 jours (à peine deux mois) et ça peut aller jusqu’à 4 mois et demi, donc un trimestre et demi. Mais les factures qu’ils reçoivent aujourd’hui, ils auraient du les recevoir il y a un mois et demi avec une consommation de trois mois. C’est simplement un décalage de facturation mais c’est le reflet de leur consommation. »
Mais depuis quelques mois, les consommateurs sont sujets à 3% de taxe supplémentaires. Et à cela s’ajoute l’effet Covid.
« Les gens ont été confinés un mois chez eux entre la mi-mars et la mi-avril et forcément quand on est chez soi et pas au travail, on consomme plus d’eau à la maison avec les enfants qui sont là, c’est aussi des gens qui ont profité de cette période là pour faire des opérations de nettoyage, et donc ça se révèle sur la facture » explique Didier Pouzou.
La Calédonienne des eaux, qui compte à ce jour 68 000 abonnés dans le Grand Nouméa, Boulouparis, La Foa et Koumac, affirme que la situation devrait se régulariser d’ici la fin de l’année.
Le reportage de Lorelei Aubry et Cédric Michaut
Des facturations décalées
La Calédonienne des eaux, qui reconnait le problème, affirme que certains quartiers de la capitale seraient soumis à une facturation décalée en raison d’un changement dans les méthodes de relève.« Il nous a fallu retoucher les lots de relève, c’est-à-dire les situations géographiques des relèves. Avant on relevait tout le monde en même temps, on travaille maintenant par quartier. Pourquoi ? Parce qu’on a été victime d’un certain nombre d’incivilités, et nos releveurs étaient en danger à travailler seuls dans certains quartiers » explique Didier Pouzou, directeur général de la Calédonienne des eaux. « Ce qui est important c’est que la facture que les gens ont reçue correspond à leur consommation mais effectivement sur une période qui ne fait pas que trois mois. Elle peut faire entre 60-62 jours (à peine deux mois) et ça peut aller jusqu’à 4 mois et demi, donc un trimestre et demi. Mais les factures qu’ils reçoivent aujourd’hui, ils auraient du les recevoir il y a un mois et demi avec une consommation de trois mois. C’est simplement un décalage de facturation mais c’est le reflet de leur consommation. »
Une consommation plus importante pendant le confinement
Une consommation facturée à Nouméa environ 370 francs CFP le mètre cube d’eau, assainissement compris. Car si l’eau est gratuite en l’état naturel, elle n’est pas pour autant potable. Le prix de l’eau du robinet correspond donc à l’ensemble des services nécessaires pour la capter, la traiter, la distribuer et la dépolluer 24h/24, 7j/7.Mais depuis quelques mois, les consommateurs sont sujets à 3% de taxe supplémentaires. Et à cela s’ajoute l’effet Covid.
« Les gens ont été confinés un mois chez eux entre la mi-mars et la mi-avril et forcément quand on est chez soi et pas au travail, on consomme plus d’eau à la maison avec les enfants qui sont là, c’est aussi des gens qui ont profité de cette période là pour faire des opérations de nettoyage, et donc ça se révèle sur la facture » explique Didier Pouzou.
La Calédonienne des eaux, qui compte à ce jour 68 000 abonnés dans le Grand Nouméa, Boulouparis, La Foa et Koumac, affirme que la situation devrait se régulariser d’ici la fin de l’année.
Le reportage de Lorelei Aubry et Cédric Michaut