Faites une pause pour visiter le bar à sieste de Nouméa

De la micro-sieste de 15 minutes à la « sieste royale » de 45, il existe différentes formules.
C'est un espace d'un genre particulier qui s'est ouvert à Nouméa : un bar à sieste ! Si le concept est inconnu chez nous, il existe dans de nombreuses villes du monde.

Passé l'entrée de l'institut Zen bar à sieste, une porte coulisse, vous laissant dans une pénombre agrémentée de led colorées à la lumière douce. Des rideaux partagent les espaces : deux transats et un hamac attendent les volontaires qui aspirent à se mettre à l'horizontale. Dans la pièce d'à côté, on trouve une table de massage : c'est le métier de Dominique Alvares, qui a ouvert ce lieu en septembre. Depuis le début du mois, elle a étendu son activité à ce bar à sieste.

"La plupart du temps, quand on se fait masser, on est très détendu, et on aimerait dormir après. Donc je me suis dit qu'on pourrait coupler les deux dans un seul lieu." Dominique Alvares veillera sur ce dodo, "pour éviter que les clients commencent leur nuit dans le salon (rire)". Chacun choisira le temps qu'il veut.

"Bulle de bien-être"

"Je vous propose de vous installer, pour voir ce que ça fait. Comme il y a la climatisation, j'ai mis une petite couverture, avec un bandeau pour les yeux... Et voilà : c'est que du bonheur après, c'est très calme, très doux." Ici on glisse vers le sommeil, casque sur les oreilles, immergé dans une ambiance musicale ou des bruits de la nature.

Depuis qu'elle a communiqué sur le bar à sieste sur les réseaux sociaux, la masseuse reçoit des appels curieux. "Les gens écarquillent les yeux quand j'en parle ! On m'appelle pour me poser des questions du genre : comment ça se passe ? Pourquoi payer pour dormir ? C'est la petite bulle de bien-être et de détente que l'on s'offre entre le travail du matin et la reprise de l'après-midi. Je suis convaincue qu'une pause dans un endroit calme, frais, on est tous preneurs."

Comptez 1 200 francs pour un quart d'heure de roupillon, 700 francs pour les abonnés. Attention, il faut prendre rendez-vous dans l'institut de la rue Bichat.