La fermeture de l’institut Jeanne d’Albret est confirmée

Le vénérable institut Jeanne d'Albret, vu du Vieux temple.
Le conseil d’administration de l'institution protestante a pris la décision durant le week-end : le célèbre pensionnat pour jeunes filles de Nouvelle-Calédonie cessera bel et bien son activité au 31 décembre 2019. Les locaux du boulevard Vauban, au cœur de Nouméa, seront mis en vente.  
Jeanne-d’Albret ne passera pas le cap du siècle. L’institut pour jeunes filles qui a soufflé 90 bougies en avril fermera définitivement ses portes en fin d'année. La trentaine de pensionnaires actuellement hébergées seront les dernières.
 
 

La menace planait

La décision se profilait depuis des mois, prédie par l’équipe dirigeante qui invoquait un manque de trésorerie de 25 millions par an, et en appelait à une volonté politique. 

Officiel depuis samedi

Le changement d’exécutif provincial, en mai, n’y a rien changé puisque ce week-end, le conseil d’administration a officiellement tranché : il a acté samedi la cessation d’activité au 31 décembre 2019, et par conséquent la mise en vente des locaux situés à Nouméa en contrebas du Vieux temple.  
 
 

«Dommage d'en arriver là»

Président du conseil d’administration, le pasteur Caïko Löqa est partagé entre nostalgie et résignation.
Ses explications recueillies par Martine Nollet :

Jeanne-d'Albret, pasteur

 

«Une décision qui revient au conseil d'administration»

Un dossier que connaît l’actuel vice-président de la province Sud en charge de l’enseignement, Gil Brial.
Il l'a rappelé à Martine Nollet :

Jeanne-d'Albret, Gil Brial


 

Originaires d'un peu partout

En neuf décennies, le pensionnat d’inspiration protestante a pris en charge des générations de Calédoniennes. Des adolescentes et de jeunes adultes venues étudier dans la capitale et le Grand Nouméa depuis partout sur la Grande terre, les îles, le Vanuatu, la Polynésie ou encore Wallis et Futuna.