Préserver la faune de l’Ile aux Canards passe par l'information. Les progrès réalisés ces dernières années dans cette réserve marine sont réels. Pour sensibiliser plus encore les visiteurs aux bons comportements, une nouvelle signalétique a été mise en place.
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Le centre d’initiation à l’environnement (CIE) a de quoi se réjouir : les touristes en visite sur l’Ile aux Canards sont de plus en plus respectueux des faunes marine et terrestre. Une signalisation particulière les guide pour se mettre à l’eau. Grâce à un tapis bleu et des panneaux mobiles en plusieurs langues, ils profitent de cet environnement exceptionnel sans l’impacter.
Ces mesures de protection démontrent leur efficacité en mer comme sur terre. Un nid de balbuzards en apporte la preuve. Il est le premier observé sur l’îlot depuis de nombreuses années. Le nombre impressionnant de terriers de puffins est lui aussi encourageant puisqu’on en compte 500 sur ce petit bout de terre de 20 000m2.
« On réserve ce que l’on appelle des zones de quiétude qui sont mises en défense par arrêté par la province Sud, précise Pierre Bachy, membre de la société calédonienne d’ornithologie. D’année en année, avec la sensibilisation des bénévoles du CIE et une plus grande prise de conscience de la population, ces limites symbolisées par des poteaux et des cordes sont globalement mieux respectées. »
Et c’est heureux car l’Ile aux Canards accueille entre 40 000 et 60 000 visiteurs par an.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry :
Fragile platier
« Il faut à la fois rentrer et sortir par cet endroit-là de manière à protéger toute la zone fragile, explique Carole Bernard, directrice générale du CIE. Sur le platier, il y a des jeunes pousses de corail sur lesquelles il ne faut pas marcher. » Les nouveaux outils rendent tout cela plus évident.Informer et préserver
Avec cette nouvelle signalétique, le centre d’initiation à l’environnement poursuit deux objectifs : informer les visiteurs sur la biodiversité marine et terrestre et bien sûr la préserver en rappelant les bons gestes… « Le corail est un organisme vivant, en l’écrasant, on détruit des dizaines et de dizaines d’années de construction et d’animaux en un seul pas. C’est la base de tout l’écosystème récifal. »Le corail, c’est une ville, ça sert d’habitat et de nourriture à d’autres organismes. Si on casse un morceau, ce sont toutes les espèces qui risquent d’être impactées.
- Carole Bernard, directrice du centre d'initiation à l'environnement.
Ces mesures de protection démontrent leur efficacité en mer comme sur terre. Un nid de balbuzards en apporte la preuve. Il est le premier observé sur l’îlot depuis de nombreuses années. Le nombre impressionnant de terriers de puffins est lui aussi encourageant puisqu’on en compte 500 sur ce petit bout de terre de 20 000m2.
Zones de quiétude
« On réserve ce que l’on appelle des zones de quiétude qui sont mises en défense par arrêté par la province Sud, précise Pierre Bachy, membre de la société calédonienne d’ornithologie. D’année en année, avec la sensibilisation des bénévoles du CIE et une plus grande prise de conscience de la population, ces limites symbolisées par des poteaux et des cordes sont globalement mieux respectées. » Je me rappelle de l’époque où les poteaux ont été posés, les gens allaient se mettre à l’ombre derrière les poteaux. Ça, on ne le voit plus trop. - Pierre Bachy, membre de la société calédonienne d’ornithologie.
Et c’est heureux car l’Ile aux Canards accueille entre 40 000 et 60 000 visiteurs par an.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry :