Depuis 2006, les jeunes Calédoniens sont initiés au métier de sapeur-pompier. Cette formation dure quatre années et permet d'assurer la relève dans cinq casernes du pays.
L’épreuve de course à pied débute. Les enfants sont motivés, les familles aussi :
« Sapeur-pompier, il y a des bonnes valeurs qui sont véhiculées et si on peut les prendre à partir du plus jeune âge, c’est assurer un avenir à nos enfants » explique Joffrey Vaitanaki, venu encourager son neveu.
Après plusieurs allers-retours, la cadence augmente, la fréquence cardiaque des participants aussi. Les meilleurs d’entre eux effectueront plus de 13 minutes d’effort, pas de quoi entamer leur enthousiasme.
« Sapeur-pompier, ça pourrait m’apporter de nouvelles choses, de nouveaux savoirs et des nouvelles compétences. Et ça pourrait m’aider pour aider les autres personnes » explique Teiva Larget, 13 ans. « Ça pourrait me plaire ».
Quinze à vingt jeunes retenus
Après les épreuves physiques, les jeunes participeront aux épreuves orales et écrites ce dimanche.
Quinze à vingt jeunes seront retenus pour faire partie de la promotion 2020-2024. Quatre années durant lesquelles ils apprendront le métier de sapeur pompier.
« On n’en fera pas tous des pompiers, mais ce qu’on désire, c’est faire d’eux des personnes ressources pour la société » explique Willy Jemes, responsable des jeunes sapeurs-pompiers. « Les tests qu’ils effectuent sont étroitement liés à notre activité opérationnelle ».
Depuis le 24 décembre 2019, le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a posé un cadre juridique pour former les jeunes sapeurs-pompiers. Aujourd’hui, cinq casernes ont intégré ce dispositif : celles de Koumac, Païta, le Mont-Dore Dumbéa et Nouméa. Natacha Lassauce-Cognard et Gaël Detchevery ont assisté ce samedi au test de sélection à Nouméa.