Les différents collectifs de soutien usine du Sud = usine Pays ont manifesté ce 12 février à Nouméa. Une date symbolique, car elle représentait l’échéance pour le compromis de vente de l'usine du Sud.
Six mois après les débuts de la mobilisation populaire usine du Sud = usine Pays, la détermination reste de rigueur, mais avec une volonté de sortir « par le haut de cette crise ». Ce vendredi, près de 400 personnes étaient mobilisées dans les rues de Nouméa, au départ de la place de la Paix en face de la mairie, pour rallier le Mwa Ka.
Environnement
« Un environnement sain pour un climat de paix », c'est le slogan porté par les membres du collectif usine du Sud = usine Pays, de l'Instance coutumière autochtone de négociation et des membres du FLNKS.
« Ce 12 février était une date importante pour nous », lance Magalie Tingal Lémé, élue du FLNKS. « Pour un pays en paix, il faut que l’environnement soit préservé et protégé, spécialement pour les gens du Sud », poursuit l'élue.
Marche bleue
Un slogan qui peut paraître contradictoire avec les exactions commises ce jeudi sur le site de l’usine de Goro. John Tindao, président de l’aire Drubea-Kapumë, a tenu à s’en expliquer.
En toute sincérité, on invite l’industriel Vale NC à nous accompagner dans cette marche environnementale. Mais il faut faire attention à la communication et il faut que Vale reconnaisse qu’il y a une pression psychologique exercée envers les jeunes de Goro et de Yaté.
Plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel du collectif. Des militants qui ont fait le déplacement depuis le Nord, mais aussi depuis Yaté, les îles, Canala, Poindimié et Nouméa. Tous réunis pour une « marche bleue », en référence au ciel et à la mer.
Mobilisation qui annonce l’ouverture des discussions pour le FLNKS, les collectifs et l’Ican, avec les partenaires locaux du dossier de vente de Vale.
Le reportage radio de Medriko Peteisi :
Mobilisation usine du Sud = usine Pays Nouméa