L'école Emily-Panné s'apprête à fermer

La transformer en école numérique expérimentale, en 2012, devait sauver Emily-Panné. Ça n’aura été qu’un sursis. La petite école qui surplombe l’avenue Benebig, à la Vallée-des-Colons, fermera ses portes fin 2020. Un coup dur pour les parents d’élèves, qui l’ont appris il y a trois mois.
 

Ça a été une décision très dure à accepter, pour les parents comme pour tout le monde, les enfants également, parce qu’Emily-Panné, c’était une école familiale. On aurait aimé être avertis avant. Peut-être qu’on aurait pu trouver des solutions ensemble.
- Aurore Lanoé, présidente de l’association des parents d’élèves

 

Construite en 1950, et reconstruite plus tard

L’établissement existe depuis soixante-dix ans, même s’il a connu plusieurs vies : Emily-Panné, qui porte le nom d’une institutrice, s’est d’abord appelée Elise-Noëllat 2. Et au milieu des années quatre-vingts, elle a été détruite et reconstruite. 
 

L'école voisine fait le plein

Une fermeture d’autant plus étonnante que tout près de là, rue Taragnat, le groupe scolaire Les Capucines-Candide-Koch ne manque pas d’effectifs. Loin de là. Une nouvelle classe devrait d’ailleurs ouvrir à la rentrée prochaine pour accueillir des enfants d’Emily-Panné.
Les explications d'Aurore Lanoé :   

Louise-Vergès menacée

A Tindu, sur la presqu'île de Ducos, l’avenir d’une autre école est menacé : Louise-Vergès. Perchée sur les hauteurs, avec une vue magnifique sur la mer, cette école de quartier accueille aujourd’hui une soixantaine d’élèves. Si elle ferme, les parents devront déposer leurs enfants un peu plus loin l’année prochaine : à l’école Edmond-Desbrosse de Kaméré.

Un reportage de Stéphanie Chenais :