"Deviens nageur-sauveteur". Sur des affiches et les réseaux sociaux, les potentiels candidats sont tutoyés. Il s’agit d’étoffer les équipes : de 37 volontaires, il faudrait monter à 50 pour assurer l’ensemble du dispositif selon le commandant Géraldine Bourgoin, la directrice des sapeurs-pompiers de Nouméa.
"Les surveillants de baignade, c’est surtout des gens qui ont le BNSSA [brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique], explique-t-elle. Nous pouvons prendre des gens d’un niveau assez élevé en termes de natation à qui on fera passer les épreuves de BNSSA. On cherche plus des profils de jeunes, soit étudiants, soit sans emploi et qui ont du temps à consacrer. Mais toute personne est la bienvenue. Si quelqu’un est déjà en activité et qu’il a ce profil, les portes sont grandes ouvertes."
Un travail d'appoint rémunéré
Ce travail d’appoint rémunéré s’apparente à un engagement citoyen, sous le statut administratif de pompier volontaire. Et cette notion survit au risque requin selon Géraldine Bourgoin. "Au niveau des nageurs-sauveteurs, on a plutôt un groupe qui s’est soudé avec des réponses au niveau de leur sécurité pour assurer les prochaines missions, puisqu’on a quand même un risque qui a évolué depuis les trois attaques, poursuit-elle. La surveillance n’est forcément plus la même. Les moyens de secours nautiques se sont développés pour pouvoir leur permettre d’intervenir le plus rapidement possible et en toute sécurité."
L’achat de motomarine supplémentaire a été acté. Il est aussi question de mutualiser de petits zodiacs avec la sécurité civile pour assurer la surveillance des plages. Ceux qui le souhaitent ont jusqu’au 26 mars pour postuler.
À noter que la mairie de Nouméa devrait communiquer, d’ici la fin de la semaine, sur la date de réouverture des plages à la baignade.
Le reportage de Julie Straboni :