La FOL va renaître de ses cendres

Dix ans après le passage de la dépression tropicale forte Vania, qui avait conduit la Fédération des œuvres laïques à fermer la quasi-totalité du site très endommagé, un concours d’architecte va être relancé par la province Sud pour faire revivre le site.

De la salle de spectacles de 550 places, du hall servant aux expositions et des salles de réunion servant aux associations, il ne reste rien.

Très endommagé par le cyclone Vania en 2011, le bâtiment emblématique situé en haut de la colline du Sémaphore s’était lentement dégradé, avant le coup de grâce, l’incendie criminel des lieux en 2018. Démoli en 2019, la FOL, qu’ont fréquenté des générations de Calédoniens, devrait renaître de ses cendres, après un premier projet lancé en 2017, avorté depuis.

Cette fois, les responsables de la FOL sont confiants, la reconstruction est bel et bien relancée avec un concours d’architecte qui doit être ouvert tout prochainement par la province Sud. 

Tiers lieu ouvert à tous

« L’idée, c’est de faire un tiers lieu ici, où se rencontrent des gens venus pour des raisons différentes, explique Pascal Hébert, président de la FOL. Des gens qui viennent pour flâner parce qu’il y a un snack avec une belle vue, mais aussi des gens qui viennent se rencontrer dans le cadre de la vie associative pour bâtir des choses ensemble, s’engager. Il y a aussi tout un aspect culturel et tout un aspect santé et bien-être autour de la colline. Ça, c’est quelque chose que l’on construit parallèlement, en partenariat avec la ville. »

Financement revu à la baisse

Estimé au départ à un milliard de francs, le projet de reconstruction a été revu à la baisse, pour un montant aujourd’hui évalué à 419 millions, dont 300 millions pour les travaux.

Ce sont les trois provinces, le gouvernement et l’Etat qui assurent le financement, notamment via les contrats de développement. La province Sud est chargée de l’avance des fonds et de la maîtrise d’ouvrage. Les travaux devraient débuter mi-2022 pour une livraison en 2023.

Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Ondine Moyatea :