Dans les bacs à portée des volontaires, ce dimanche matin, environ deux mille plants. Des espèces choisies pour recréer une forêt sèche sur une parcelle de deux hectares mise à disposition par le parc forestier. Le mode d'emploi est donné par Thibaut Bizien, co-fondateur de Calédoclean : "Vous allez, chacun et chacune, prendre un seau d'hydro-rétenteur. Vous allez vous disperser dans la forêt. Et planter petit à petit, en remontant."
Menace d'extinction
Dans la foule qui s'affaire alors, beaucoup ont répondu à l'appel des associations environnementales initiatrices du projet, Calédoclean et l'antenne locale du WWF. Il s'agit notamment de planter pour protéger de l'extinction des espèces endémiques. Le parc provincial s'occupera du suivi à long terme. "Dans un premier temps, des arrosages, si la météo venait à être plus sèche", précise Richard Fayard, responsable de la gestion des espaces verts. "Et aussi un entretien pour lutter contre les espèces envahissantes qui existent dans la parcelle (…) et laisser le temps à nos jeunes plants de s'établir." Coût de l'action : environ deux millions de francs, financés par la province Sud.