La micro-forêt urbaine s'expérimente à Nouméa

Un lopin de terre planté de façon à devenir une mini-forêt.
Un triangle de terre au cœur de Nouméa a été doté d’une petite forêt en devenir. Une plantation inédite de l'association Mocamana, ce samedi, selon une méthode japonaise destinée à reverdir les villes.

Une forêt plantée au cœur de la cité ? Une première à Nouméa. Sur un terrain niché à la Vallée-des-Colons, dans des petites rues proches du campus des îles. Du santal, du houx calédonien, des droopy : 500 arbres d’espèces endémiques ont été mis en terre ce samedi, très près les uns des autres. A 80 centimètres.

La méthode Miyawaki

Mocamana met là en pratique la méthode du botaniste Akira Miyawaki. "Un Japonais qui a fait des tests sur des micro-forêts urbaines", précise Christine Denis, chargée de mission pour l’association. "Pour pouvoir avoir à l’intérieur d’une ville un poumon vert en plus des forêts autour, qui permettra à la biodiversité de se multiplier."

En suivant le corridor

L’idée ?  Suivre un corridor naturel. Parc forestier, collège Champagnat, Vallée-des-Colons. "Pour que les insectes et les oiseaux puissent passer de forêt en forêt, et éventuellement éparpiller les petite graines des espèces endémiques qu’on plante", projette Christine Denis. "Pour que ça se fasse un jour tout seul." 

L’initiative n’est pas seulement environnementale, elle a aussi permis de créer du lien. Des voisins sont venus donner la main à l’association. Il faudra maintenant prendre soin de cette petite forêt dans la ville.