La passion du foil électrique à l'Anse-Vata

Une nouvelle discipline de glisse autour d’une planche équipée d’un mat et d’une aile se démocratise sur le Caillou, et séduit les amateurs des sports de glisse. Le foil électrique a le vent en poupe, malgré le coût assez onéreux de la pratique.

C’est un engin qui donne l’impression de voler sur l’eau et des allures de héros de film de science-fiction à ses pratiquants. Le foil électrique : planche équipée d’un mat, d’un plateau, d’une hélice et d’une télécommande, prend ses quartiers sur les flots de l’Anse-Vata. La pratique semble séduire confirmés et débutants comme Franck Royanez, qui réalise sa deuxième session.

La sensation de glisse est complètement différente, de celle que l'on connaît d'habitude, notamment cette impression de flotter au-dessus de l'eau, sentir les vagues etc. On a qu'un bras de levier qui plonge dans l'eau et c'est le seul point fixe que l'on ait. La difficulté, c'est de bien contrôler l'assiette. Sur des rides, ça glisse bien et c'est très sympa.

Franck Royanez


Un sport qui coûte cher

Des sensations singulières qui ont toutefois un coût : comptez 10 000 francs, pour près de deux heures de pratique. Et près de 800 000 francs, pour acquérir la machine. Jérôme Guiraud, professeur de planche à voile initie les débutants, depuis sa cabane du bord de mer aux couleurs orangées.

C'est un peu comme le skate-bord électrique sur terre, sauf que là on est sur l'eau et du coup, avec la petite télécommande, plus on donne de la vitesse à la machine, plus la machine veut voler au-dessus de l'eau et une fois en l'air, à nous de gérer notre balance. C'est une des premières étapes que l'on propose à notre clientèle pour après avoir accès au wingfoil.

Jérôme Guiraud


Grâce au foil électrique, terminée l'appréhension sur l'eau. L’occasion de se mettre en jambe pour le wingfoil qui se pratique lui, avec une aile gonflable. Une nouvelle discipline qui réunit chaque week-end, bercée par les alizés, près d’une cinquantaine de pratiquants réguliers.