À quelques jours de l’évènement, les artificiers s’activent toute la journée sous une chaleur écrasante pour installer les milliers de fils et de petites bombes qui composeront le spectacle haut en couleur de la nouvelle année.
"Sur ce poste, on a environ 50 monocoups qui sont tous câblés avec des inflammateurs qui sont eux-mêmes tous branchés sur un boîtier orange. Celui-ci va permettre de déclencher le tout à distance, explique Jonathan qui fait partie de la douzaine de professionnels engagés sur le projet. On a environ 12 postes de 60. Ce sont ceux qui vont être sur les radeaux. On a 11 postes de 50 coups posés sur terre. Ça fait environ 1 200 monocoups. Un monocoup, c’est juste un feu. Ça fait 1 200 câbles qu’on a branchés un par un."
Un show d'une grande envergure
Comète blanc scintillant, pétale vert, comète frisson ou encore poussière de diamant… Autant de coquettes appellations qu’il y aura de couleurs et d’effets dans le ciel de Nouméa pour ce 1er janvier. Un show d’une grande envergure qui a nécessité plusieurs semaines de préparation.
"En termes de quantités de produits, on a, à peu près, une tonne de matière explosive, indique Charles Germain, le maître artificier. C’est une quantité très significative pour un pays comme la Nouvelle-Calédonie."
Un peu moins de 2 000 points d'allumage
"Grosso modo, on a un peu moins de 2 000 points d’allumage sur l’ensemble du feu d’artifice, poursuit-il. Rien que la préparation sur l’îlot, c’est 12 personnes pendant trois ou quatre jours, en incluant les opérations de livraison. En amont, il y a toute la préparation de l’atelier pour récupérer les produits, les trier, les étiqueter, les répartir par position sur un plan de tirs. Encore en amont, il y a toute la partie conception pour en arriver là."
Coup d’envoi à 20 heures ce dimanche pour 20 minutes de spectacle son et lumière, qui comme chaque année, rassemblera très certainement, des milliers de Calédoniens, prêts à prendre un nouveau départ pour 2023.