Le pianiste Érik Berchot montera sur la scène du Conservatoire de musique et de danse ce jeudi et ce vendredi à Nouméa. Chopin, Legrand, Aznavour... Érik Berchot rendra hommage à ces trois géants. Le pianiste interprète avec la même passion La polonaise héroïque de Frédéric Chopin et Hier encore de Charles Aznavour. Pour lui, pas de frontière, entre musique classique et variétés françaises…
"Pour moi, la musique, c’est l’émotion. Aznavour adorait Chopin. On ne peut pas poser la question à Chopin dans l’autre sens mais je crois beaucoup à la mélodie, à l’harmonie, confie-t-il. C’est ce qui permet à la musique de générer des émotions. Pour moi, Michel Legrand, Charles Aznavour ou Chopin, c’est la même façon de gérer une mélodie qui rentre dans le coeur des gens."
Premier prix de piano du conservatoire national de Paris
Cette passion pour la musique s'est imposée à lui très jeune. "Ma mère faisait du piano en amateur donc j’étais dans un univers classique très, très jeune mais en même temps, mes parents étaient des amis d’enfance de Charles Aznavour, donc j’ai eu l’occasion de l’écouter à l’Olympia tout petit, tout jeune, raconte-t-il. J'allais très souvent le week-end chez lui où il jouait la bohème. Les chansons qu’il venait de composer dans la semaine… Donc j’ai toujours été bercé dans la chanson, dans Aznavour, et aussi dans le classique qui faisait partie de ma vie en particulier Chopin que j’ai toujours adoré."
Premier prix de piano du conservatoire national de Paris, soliste dans l’orchestre de radio France, Érik Berchot travaille ensuite avec Michel Legrand, puis accompagne Charles Aznavour sur toutes les scènes du monde pendant 15 ans. Sa vie d’artiste est une partition sans fausse note…