Les Américains à l'honneur d'une nuit spéciale au musée de la Seconde guerre mondiale

La Jeep où a officié le DJ de la soirée a été peinte aux couleurs de l'US Navy, qui a importé les premiers modèles de Jeep en Nouvelle-Calédonie, en janvier 1942.
Les Nuits des musées se sont poursuivies, samedi soir, avec une déambulation proposée au musée de la Seconde guerre mondiale, à Nouméa. Cette soirée exceptionnelle a affiché très rapidement complet, en cette année de commémoration des 80 ans de l’arrivée de l'armée américaine en Nouvelle-Calédonie.

Quatre Jeep ont été postées devant le musée de la Seconde guerre mondiale, samedi 14 mai, à Nouméa, pour une déambulation organisée pour les Nuits des musées. L’association JACC, le Jeep army club calédonien, a accepté l’invitation et a exhibé un modèle de l’US Navy, dont les premiers exemplaires sont sortis en 1942.

"Cela surprend un peu puisque l'on a davantage l'habitude de les voir soit vert armée, soit vert olive, mais en fait celles de la marine étaient de cette couleur-là : bleu Navy", précise Pierre Demurger, membre du JACC. "Elles ont été conçues très vite, parce que les Etats-Unis sont entrés en guerre. Celles qui sont arrivées en Nouvelle-Calédonie, en mars 1942, elles ont essayées et mises en service ici."

Un parcours d'ateliers animés par des GI's

Les jeeps, un DJ, des stands alimentaires pour compléter le décor, et une déambulation, un parcours où l’on passe d’un atelier à l’autre ont été proposé, pour redécouvrir le musée. "On se replonge en 1942, lors de l'arrivée des Américains. Il faut se souvenir qu'ils étaient 17 000 à arriver sur le territoire, alors que nous étions 11 000 dans l'agglomération de Nouméa. On fête le 80e anniversaire cette année et les visiteurs sont conviés et embarqués par des GI's pour revivre le petit parcours du combattant pour s'entraîner pour la guerre", présente Clémentine Poiret, médiatrice à la direction de la culture pour la ville de Nouméa.

Les GI's nous emmènent sur un cinéma en plein air, sur un petit atelier mécanique revisité et sur une initiation au swing. Tout cela est relié par une énigme, posée en fin de parcours par les neveux et nièces de l'oncle Sam

Clémentine Poiret, médiatrice culturelle

En une semaine, les 400 places pour cette soirée spéciale ont été vendues. "Effectivement, l'idée de reproposer les mêmes parcours les mois prochains est à retenir pour ceux qui n'ont pas pu s'inscrire", note Clémentine Poiret.