Liam et Charlie dominent le hit-parade des prénoms donnés à Nouméa l'an dernier

Jeune maman avec son bébé à la clinique Kuindo-Magnin, image d'illustration.
Quel a été le prénom le plus attribué aux 1194 enfants nés à Nouméa, l'an dernier ? La réponse est fournie par la mairie et son traditionnel hit-parade : Liam chez les garçons et Charlie chez les filles.

En 2022, dix bambins qui ont vu le jour à Nouméa ont été nommés Liam. Et six petites ont été appelées Charlie. Ça ne paraît pas beaucoup, mais cela en fait les prénoms les plus donnés l'an dernier aux 565 garçons et 629 filles nés dans la "capitale". Essentiellement à la clinique Kuindo-Magnin, donc. Comme elle a pris l'habitude il y a de nombreuses années, la mairie a en effet diffusé son "hit-parade".

Chez les filles

Si Charlie fait une percée cette année et mène, avec six occurrences, on trouve pas loin Iris, Luna et Romy - quatre bébés ont été respectivement dotés de ces prénoms, qui font leur entrée dans le top 10. Puis place à Agathe, Ambre, Hinatea, Jade, Jeanne, Keren, Kiara, Liana, Lou, Léa et Zoé (trois fillettes à chaque fois). Viennent, enfin, Adèle, Alana, Alma et Alya (deux pour chaque).

Chez les garçons

Dix petits Liam précèdent sur le podium huit jeunes Gabriel, un des prénoms meneurs à Nouméa en 2021, et huit Owen, qui apparaît dans le top 10. Six Lucas et autant de Lyam suivent. On a ensuite Aaron, Léo (dans le trio de tête l'année d'avant), Maël (qui était premier ex-aequo) et Samuel (cinq fois chacun). A quatre reprises, les familles ont choisi Brad, Elio, Ethan, Jules, Noah, Raphaël et Tom. On recense aussi trois Alexandre, Axel, Ayden et Christian.

Moins de naissances

Reste à savoir si la tendance est la même à Dumbéa, où sont enregistrées les naissances au Médipôle. Ou à Koné, qui abrite le principal site hospitalier de la province Nord. Mais concernant Nouméa, on relèvera que le nombre de bébé a diminué d'une centaine : 1 194 en 2022 contre 1306 en 2021. Et le saviez-vous ? Toujours d'après la mairie, interrogée à ce sujet, les officiers d'état-civil de la commune doivent enregistrer le prénom proposé quel qu'il soit. En revanche, s'ils jugent qu'il peut nuire à l'enfant, ils peuvent effectuer un signalement auprès du procureur de la République, et le laisser se saisir de la question auprès des parents.