A l'instar de Rennes ou Bordeaux, la cour d'appel de Nouméa adoptera un logo particulier aux côtés de Marianne, le symbole de la République. Le projet a été confié à des élèves du lycée Jules Garnier. Projet réalisé sous forme de concours dont le lauréat était désigné la semaine dernière.
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L’exercice imposait de conjuguer l’austérité des lieux, le tribunal, et l’inspiration artistique. Vendredi dernier, le jury devait choisir le logo qui va désormais, aux côtés de la Marianne, incarner la Justice en Nouvelle-Calédonie.
« C’est aussi l’enjeu de partir d’un cahier des charges contraint, peut être parfois un peu strict, et de pouvoir proposer un large éventail d’esquisses, d’idées. C’est aussi notre objectif principal finalement dans le cursus arts appliqués » concède Caroline Tostin, professeur d’arts appliqués au lycée Jules Garnier.
Qualité esthétique, respect du cahier des charges, et présentation orale étaient les critères retenus. Les sept finalistes ont tous reçu les félicitations du jury.
Il fallait un lauréat, ce fut Léa Martaud, 17 ans, qui a présenté une composition très épurée.
« J’ai adoré, c’est mon domaine préféré le graphisme, et surtout dans la communication, donc çà m’a beaucoup inspiré. C’était mon meilleur projet de l’année » confie cette élève de Terminale STD2A.
Cette opération visait aussi à ouvrir le monde judiciaire à la jeunesse et au monde éducatif. Dans le droit fil d’autres projets pédagogiques déjà menés par le tribunal.
Le reportage de Bernard Lassauce et Patrick Nicar
Une identité visuelle
« Il s’agit de donner une identité visuelle à la justice en Nouvelle-Calédonie. Nous avons le logo national, bleu blanc rouge, et à côté de cela, comme d’autres cours d’appel, nous souhaitons effectivement que le public puisse avoir cette appréhension visuelle des caractéristiques de la Cour, de la couleur des robes des magistrats, et aussi d’éléments architecturaux culturels propres à la Nouvelle-Calédonie » explique Gilles Rasati, premier président de la cour d’appel de Nouméa.Un enjeu pour les élèves
Ce sont les élèves de la section design et arts appliqués du lycée Jules Garnier qui ont planché sur le sujet. Quelques 71 contributions originales ont été proposées.« C’est aussi l’enjeu de partir d’un cahier des charges contraint, peut être parfois un peu strict, et de pouvoir proposer un large éventail d’esquisses, d’idées. C’est aussi notre objectif principal finalement dans le cursus arts appliqués » concède Caroline Tostin, professeur d’arts appliqués au lycée Jules Garnier.
« Mon meilleur projet de l’année »
Qualité esthétique, respect du cahier des charges, et présentation orale étaient les critères retenus. Les sept finalistes ont tous reçu les félicitations du jury.Il fallait un lauréat, ce fut Léa Martaud, 17 ans, qui a présenté une composition très épurée.
« J’ai adoré, c’est mon domaine préféré le graphisme, et surtout dans la communication, donc çà m’a beaucoup inspiré. C’était mon meilleur projet de l’année » confie cette élève de Terminale STD2A.
Cette opération visait aussi à ouvrir le monde judiciaire à la jeunesse et au monde éducatif. Dans le droit fil d’autres projets pédagogiques déjà menés par le tribunal.
Le reportage de Bernard Lassauce et Patrick Nicar