Ma Maison et sa kermesse attirent toujours autant de monde

La maison de retraite des Petites Sœurs des pauvres célèbre ce dimanche sa 49e kermesse. Les festivités ont débuté dès 7h30 avec la messe, et se poursuivent toute la journée. Les élèves du lycée Escoffier y participent chaque année.
Restauration, couture, stands de livres mais aussi de brocante, l’objectif pour les 150 bénévoles est de récolter les fonds nécessaires à l’entretien du bâtiment. Une bonne action qui séduit également les visiteurs présents en nombre.

Sur le parvis du bâtiment réservé à la restauration, c’est l’odeur alléchante et chocolatée des gaufres réalisées par les bénévoles du lycée Escoffier qui attire les visiteurs. Depuis quatre heures du matin, ils sont une dizaine à être sur le pied de guerre. Pour leur dixième année de participation, ils ont une nouvelle fois répondu à l’appel des Petites sœurs des pauvres. 

Tartes aux fruits, choux à la crème mais aussi quiches ou pizzas, les délices sucrés et salés ont été réalisés en amont par les élèves de l’établissement professionnel.
« On essaye tout au long de ce projet de mobiliser les jeunes et de les sensibiliser à cette relation inter-générationnelle que l’on peut avoir, donc le respect de nos anciens » explique Bruno, professeur de cuisine au lycée Escoffier.

Une mobilisation à laquelle tenait particulièrement Julien, étudiant en première année de BTS hôtellerie et restauration. Pour ce passionné de cuisine, c’est l’occasion de mettre à profit son savoir-faire. Tout en perpétuant la tradition du bénévolat, transmise par son papa.
« C’est pour aider les Soeurs à faire une bonne action. On est souvent bénévoles. On a aidé aussi pas mal de temps le Kiwanis. Il y a toujours un retour positif quand on aide les gens, c’est çà le but. »

Une jolie rencontre qui devrait permettre de récolter des fonds, nécessaires au bon fonctionnement de la maison des Petites Sœurs des pauvres. Elle accueille depuis 2003, 73 personnes âgées à l’année.
Au programme également de cette journée, des danses wallisiennes et futuniennes, tahitiennes, chinoises et indonésiennes sur le parvis de l’établissement.
Le reportage de Lizzie Carboni et Patrick Nicar 
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