A l'appel de l'association SOS Mangroves, une trentaine de bénévoles se sont donné rendez-vous ce samedi dans la mangrove de Tina à Nouméa. Objectif : désensabler le bras qui relie la mer à la lagune.
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Des pelles, des pioches, des râteaux et même des seaux en plastique, tous les moyens sont bons pour retirer le sable qui obstrue ce petit bras de mer. Il faut faire vite, en amont, la mangrove et ses habitants se meurent…
« Comme c’est une nurserie, tous les bébés murènes, picots, petites loches, les crabes sont en train de mourir » déplore Monik Lorfanfant, la présidente de SOS Mangroves. « Les palétuviers ont une sale tronche aussi parce que pus d’eau pendant un mois et demi, et avec la chaleur… on va perdre notre outil de travail parce que c’est une lagune pédagogique, et donc on emmène régulièrement les enfants des écoles, le CCAS, la FOL… On fait des plantations avec eux. On a là les enfants de Iaai et d’Ometteux qui sont venus aussi, et on veut à tout prix conserver cet outil de travail. Si on a reconstitué ça, c’est pas pour le perdre ».
« Quand j’ai vu les poissons morts sur les photos, je me suis dit qu’il fallait réagir » confie Chantal Bigayon.
« On est venu en famille avec nos petits moyens parce qu’on n’a pas de pelle et tout ça, mais on s’est dit, c’est pas grave, on va venir avec nos petits seaux et on va faire notre part » explique de son côté Antoine Jehanne.
« On va peut être créer une petite plage artificielle, mais nous, en attendant, pendant trois ans, on sera tranquille. Ça permettra à la lagune de continuer à vivre en attendant que la province s’investisse plus profondément » souligne Monik Lorfanfant.
Une lagune sauvée aujourd’hui de justesse grâce au dévouement de SOS Mangroves et ses sympathisants.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Patrick Nicar
« Comme c’est une nurserie, tous les bébés murènes, picots, petites loches, les crabes sont en train de mourir » déplore Monik Lorfanfant, la présidente de SOS Mangroves. « Les palétuviers ont une sale tronche aussi parce que pus d’eau pendant un mois et demi, et avec la chaleur… on va perdre notre outil de travail parce que c’est une lagune pédagogique, et donc on emmène régulièrement les enfants des écoles, le CCAS, la FOL… On fait des plantations avec eux. On a là les enfants de Iaai et d’Ometteux qui sont venus aussi, et on veut à tout prix conserver cet outil de travail. Si on a reconstitué ça, c’est pas pour le perdre ».
Les volontaires ont répondu présents
Un appel de détresse entendu par une trentaine de bénévoles. En une heure à peine, grâce à leurs efforts, mer et lagune sont à nouveau reliés par ce chenal.« Quand j’ai vu les poissons morts sur les photos, je me suis dit qu’il fallait réagir » confie Chantal Bigayon.
« On est venu en famille avec nos petits moyens parce qu’on n’a pas de pelle et tout ça, mais on s’est dit, c’est pas grave, on va venir avec nos petits seaux et on va faire notre part » explique de son côté Antoine Jehanne.
Des solutions à plus ou moins long terme
La province Sud réfléchit à un dispositif durable pour lutter contre ce phénomène d’ensablement. Dans l’attente, SOS Mangroves va construire une digue provisoire. Coût : 800 000 francs CFP financés par l’Agence française pour la biodiversité dans le cadre du programme TEMEUM.« On va peut être créer une petite plage artificielle, mais nous, en attendant, pendant trois ans, on sera tranquille. Ça permettra à la lagune de continuer à vivre en attendant que la province s’investisse plus profondément » souligne Monik Lorfanfant.
Une lagune sauvée aujourd’hui de justesse grâce au dévouement de SOS Mangroves et ses sympathisants.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Patrick Nicar