Matariki, le nouvel an maori célébré au centre culturel Tjibaou

Un rendez-vous honoré en musique, avec le groupe Kapa Haka.
Le nouvel an maori, Matariki, a été célébré le 14 juillet dernier en Nouvelle-Zélande. Une date changeante, car elle coïncide chaque année avec la montée des pléiades dans le ciel. C’est même un jour férié depuis l’an dernier. Pour marquer l’événement, le consulat néo-zélandais a invité cette année une troupe de danse maori ce samedi 22 juillet, au centre culturel Tjibaou.

Difficile d’apercevoir les 13 danseurs tant la foule est dense. Ce samedi 22 juillet, le public calédonien est venu en nombre pour la deuxième édition du Matariki, le nouvel an maori, au centre culturel Tjibaou.

Célébration nationale

Un évènement porté par le consulat néo-zélandais. "C’est le moment où les pléiades, les étoiles, montent dans le ciel. Cela marque la fin d’une année. Et le début de la prochaine. L’année dernière, Matariki est devenue en Nouvelle-Zélande pour la toute première fois, une célébration nationale", explique Félicity Roxburgh, consule générale de Nouvelle-Zélande. 

Énergie communicative

Un rendez-vous honoré en musique, avec le groupe Kapa Haka. "Ils sont là pour partager le Kapa Haka. C’est la tribu qui a inventé le très célèbre Ka Mate", poursuit Félicity Roxburgh. 

Plusieurs centaines de personnes sont venues découvrir les gestes, les voix et l’énergie communicative de ces jeunes néo-zélandais. E a 25 ans, il danse depuis ses 13 ans presque tous les jours. "On se sert de nos danses traditionnelles comme d’un catalyseur pour s’assurer que nos langues et notre culture restent vivantes. C’est sans doute le meilleur moyen pour que je fasse vivre ma culture...", révèle le danseur. 

Au-delà des danses, plusieurs stands d’artisanat ont permis de découvrir la culture des Maoris. Elisabeth Lelevai représente les Tongas, avec, sur son stand, des ceintures traditionnelles. "Il y a des ceintures pour les mariages, la messe ou les funérailles. Pour chaque événement de la vie". 

La rencontre s’est terminée avec une coutume entre les membres du conseil local de la jeunesse de Nouméa et les danseurs. Un échange de cadeaux et un slam, pour un moment de partage, malgré la barrière de la langue.