Une matinée dédiée aux droits des femmes

L’Union des femmes francophones d’Océanie-Nouvelle-Calédonie tenait samedi matin, au centre Tjibaou, un séminaire  sur les droits des femmes. Plusieurs questions, d’ordre économique, social, politique et coutumier, ont été soulevées. 
 
Quinze gouvernements de la Nouvelle-Calédonie entre 1999 et 2019, et seulement deux présidentes : c’est l’un des états de fait rappelés samedi matin au centre Tjibaou, au cours du séminaire sur les droits des femmes proposé par l’Uffo-NC. L’Union des femmes francophones d’Océanie Nouvelle-Calédonie avait pour but de cibler les domaines où les Calédoniennes ont encore du mal à accéder à leurs droits dans le pays, et à supprimer les discriminations à l’égard de leur sexe. 
 
 

Diversité de témoignages

Elue, cheffe d’entreprise, religieuse : la trentaine de participantes, d’origines très diverses, se sont montrées toutes aussi déterminées à faire avancer la place de la femme dans la société calédonienne. A travers différents ateliers de réflexion, chacune a pu raconter son vécu et les difficultés qu’elle a rencontrées. A l’image d’Inès Kouathé, qui a monté sa propre société en 2016. 

Le reportage de Jeannette Peteisi et Sylvie Hmeun :
©nouvellecaledonie
 

Propositions

L’UFFO a retenu différentes propositions :
- soutenir l’entreprenariat au féminin en créant un indicateur de données sur la difficulté des femmes à monter leur entreprise ;
- instaurer la parité dans les commissions en matière d’action sociale;
- accéder aux postes à responsabilité en politique;
- redonner à la femme une valeur sacrée dans la coutume…
 
 

Vers une charte

A l’issue de ces échanges, l’Uffo-Nouvelle-Calédonie compte créer une charte des femmes du pays, adossée à la charte régionale, qui serait ensuite remis aux élus à la fin de l’année. Ce séminaire prépare la rencontre annuelle qui se déroulera les 9, 10 et 11 septembre, à Nouméa.