Un mois et demi avant les provinciales, le FLNKS en congrès

Lever de drapeau avant l'ouverture du congrès.
Après Arama début 2018, Ko we Kara. Le FLNKS y tenait aujourd'hui son trente-septième congrès. L’occasion de dresser le bilan depuis un an, notamment après le référendum, et de préciser la stratégie pour les élections provinciales du 12 mai. 
[MISE A JOUR DE DIMANCHE]

Le leader du RDO, Aloisio Sako, l’a confirmé dans son discours samedi matin, devant quelque 350 militants: l’UC-FLKS et l’Uni feront bien liste à part dans le Nord et les îles, mais liste commune dans le Sud. Une stratégie en contradiction avec le mot d’ordre du front indépendantiste, qui appelle depuis le début à l’unité? Pas du tout, répondent ses représentants. Il s’agit simplement «de ne pas déstabiliser» l’électorat du Nord et des îles habitué de longue date à voter pour l’un ou l’autre courant. 
 

Tractations

C’est finalement dans le Sud que les tractations semblent plus délicates. La question est de savoir qui va tirer la liste unitaire. Depuis deux semaines, les discussions vont bon train entre les différentes composantes du front. Malgré certains bruits de désaccord, un consensus aurait été trouvé sur la tête de liste dans le Sud, selon des militants. Le nom de Roch Wamytan est avancé. Celui de Louis Mapou n'est pas pour autant écarté.
 
Avant le congrès, la coutume d'ouverture.
 

Renouvellement?

Pour l’heure, une hypothèse. Mais il semble bien que le renouvellement et le rajeunissement des listes indépendantistes, l’une des grandes promesses entendue au sein des courants du FLNKS, ne seront pas aussi spectaculaires qu’attendus: le 12 mai, on devrait retrouver en avant des noms tels que Paul Néaoutyine et Daniel Goa dans le Nord ou Charles Washetine et Jacques Lalié dans les îles. Mais à la fin de la journée, le FLNKS n'avait toujours pas confirmé le moindre nom à la presse.

Le reportage de Coralie Cochin. 
Découvrez également le reportage de Bernard Lassauce et José Solia.
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