Le Musée maritime peine à retrouver son public

Avec la fin du confinement, les activités culturelles reprennent en douceur. Pour certaines structures, la reprise est difficile. C’est le cas du Musée maritime de Nouvelle-Calédonie. Depuis deux semaines, la fréquentation est en baisse. Une période délicate pour cette association.
Chaque année, le Musée maritime de Nouvelle-Calédonie est fréquenté par 13 000 visiteurs.  Un public attiré par les expositions temporaires et les nombreux mobiliers archéologiques. 
 

Une dizaine de visites par jour

Mais depuis deux semaines, le constat est alarmant : il n’y a plus de scolaires, ni de touristes.  
« Voilà deux semaines que nous avons rouvert, avec une fréquentation minime. On fait une moyenne d’une dizaine de visites par jour » explique Gilbert Castet, le président du musée. « On va surtout relancer l’activité, c’est déjà en cours, et surtout essayer d’être le plus attractif possible. Le premier rendez-vous où on devrait pouvoir accueillir un certain nombre de public, ce sera la fête de la musique, et après, dès que c’est possible, on va relancer les conférences »
 

Préserver le patrimoine

En ce dimanche, quelques enfants sont venus participer à un jeu. Direction l’espace « La Pérouse » et la frise chronologique des grands explorateurs. Pour ces jeunes et leur accompagnatrice, les sorties culturelles doivent être encouragées.  
« Je pense que les enfants aiment bien ça, surtout quand c’est divertissant comme aujourd’hui avec la chasse au trésor. C’est super, et il faut garder le patrimoine qu’on a. Il faut le connaître et le conserver. Ce serait dommage de perdre nos musées, notre aquarium. Donc venons au musée, profitons, dépensons un petit peu pour les gens qui sont ici » insiste Aurélie Delunel, mère de famille.
En attendant de pouvoir accueillir à nouveau des touristes et des scolaires, les bénévoles et salariés du Musée maritime continuent leur travail de conservation et d’animation. 
A noter dernièrement leur participation à la célèbre « semaine des musées », une manifestation mondialement connue.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu 
©nouvellecaledonie