Créé sur les réseaux sociaux en début d’année, ce groupe, à l'origine, échangeait des bons plans économiques et alertait sur des prix jugés trop chers dans les magasins. Aujourd'hui, il est devenu une véritable plateforme contre le phénomène "vie chère" que connaît la Nouvelle-Calédonie et compte plus de 10 000 membres. Sur la page d'ailleurs, il présente "la journée sans achat" qu'il entend faire mener contre la vie chère ce samedi dans toute la Nouvelle-Calédonie,"pour dire stop mais aussi attirer l’attention de nos dirigeants sur cette situation qui n’a que trop duré". Christine, l'une des membre du groupe, qui participe à l'appel, déclare :
"C’est un acte pacifique. Consommez ce que vous avez dans vos placards et n’allez pas faire vos courses. On ne va pas au magasin et la journée passera. C’est un début. C’est une autre forme d’action. Si le mouvement est suivi on pourra voir que le Calédonien il en a franchement raz-le-bol, et quand je parle de Calédonien, c’est toute ethnie confondue. En Calédonie c’est chère. Quand vous voyez que 250 g de fraises coûtent 1 000 francs, quand vous savez qu’un agriculteur vend son concombre à 200 francs et que ce même concombre on le retrouve à 800 francs dans le magasin, là on est en mesure de se poser des questions. Ces questions on se les pose, on ne nous a jamais apporté de réponses. Mais aujourd’hui, j’ai des gens autour de moi qui vivent avec des bons alimentaires et ça ne leur était jamais arrivé. Et puis c’est SOS, le peuple calédonien crie "au secours ".
Ecoutez Christine. Elle est jointe par Lizzie Carboni :
Ticket de caisse en colère, opération "sans achat", Christine