Brusquement décidés à prendre la tangente, les détenus sont parvenus à tordre les barreaux de leurs quatre cellules et à casser les grilles métalliques à l'aide d'une barre de fer. Ils ont ensuite escaladé un premier mur... avant de tomber nez à nez avec les surveillants.
Trois des huit jugés aujourd'hui
Cinq d'entre eux ont accepté le principe d'une « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité ». Ils écopent d'un an de prison supplémentaire. Mais les trois autres ont refusé cette proposition. Le trio a donc été jugé en comparution immédiate ce vendredi après-midi.
« Pas envie d'en sortir»
Les trois détenus, perçus comme les meneurs du groupe, sont des habitués de la justice. Ils ont déjà perdu à plusieurs reprises le crédit de réductions de peine. « Ils devraient être tous les trois sortis de prison depuis longtemps. En réalité, ils n’ont pas envie d’en sortir, a considéré le ministère public. Ils multiplient les incidents pour y rester. Tout simplement parce qu’ils sont des meneurs dans l’enceinte du Camp-Est alors que dehors, c’est autre chose. »
Deux ont écopé de deux ans de prison supplémentaire et le troisième, de 18 mois d’emprisonnement.