PORTRAIT. Jazz Barroco, animatrice à l'aquarium des lagons : "c'était mon rêve"

"Cet aquarium a été construit de 2007, il est plutôt récent. L'ancien datait de 1954. Ici on a décidé de suivre le chemin de l'eau." Chaque jour, elle offre son regard singulier sur les trésors de notre lagon. Jazz Barroco est animatrice à l’aquarium de Nouméa. Face à elle, des visiteurs aux profils différents, et un objectif : toucher la sensibilité et compléter la culture de chacun.

"Depuis que je suis petite, c'était mon rêve de travailler à l'aquarium, confie Jazz Barroco. Je suis très contente d'avoir pu le réaliser. On dit toujours qu'il faut mieux connaître pour mieux protéger, et c'est ce qui me plaît : de pouvoir expliquer ça. Je trouve qu'en Nouvelle-Calédonie on a la chance d'avoir une biodiversité qui est incroyable, et ça me tient à cœur de le transmettre."

Énergie et émerveillement

D’une salle à l’autre, Jazz Barroco guide les visiteurs à travers différents univers. Au récif barrière, un bac de 340 000 litres, le plus grand bassin de l’aquarium, elle prend plaisir à raconter les spécificités des écosystèmes à un couple de touristes australiens. Un exercice qui suppose une certaine énergie. "Si on n'est pas en forme lors d'une visite, on perd son public. On essaye d'être très souriants, et c'est comme ça qu'on arrive à garder les gens. C'est impossible à faire si on n'est pas passionné."

Si on est passionné on aura plus d'entrain, plus de connaissances, on fera des recherches pour avoir le maximum d'informations et d'anecdotes à donner

Jazz Barroco, animatrice à l'aquarium des lagons

Maillon essentiel de l’aquarium, qui accueille en moyenne 80 000 visiteurs chaque année, Jazz Barroco est assez souple pour toujours s’adapter à de nouvelles activités, comme le nourrissage des poissons réalisé dans les coulisses avec un biologiste. "C'est l'activité que l'on propose où les gens sont vraiment acteurs. Et c'est quelque chose, en général, qui leur plaît beaucoup. Ils ressortent avec des étoiles dans les yeux. Même si je vois ça tous les jours, je suis émerveillée." Un émerveillement partagé par les visiteurs, et qui suscitera sûrement des vocations futures.

Le reportage de Loreleï Aubry et Thierry Chapuis :