Continuer à pied, en auto-stop ou prendre son vélo, les Calédoniens ont dû s'adapter à une circulation rendue difficile et notamment aux entrées et aux sortie des principaux ronds-points, pris d'assauts par les manifestants.
Une habitante de Tina s'est rendue à son travail en vélo en spécifiant "par les temps qui courent c'est pas plus mal". Un autre, qui a choisi le même moyen de locomotion en profite "dans le mauvais pour faire du bon", en clair pour faire du sport en allant au travail. Un autre s'est levé comme tous les jours aux aurores pour se rendre à son travail avec son véhicule mais s'est retrouvé à patienter "trois heures" devant l'obstruction des rouleurs du BTP. Tous ont dû contacter leurs employeurs pour leur signifier entre quinze minutes et une heure à une heure et demie de retard.
Une certaine solidarité
La majeur partie de salariés et autres employés que nous avons rencontrés déclarent "suivre" ou "comprendre" le mouvement. Une dame qui arbore une tee-shirt spécifique en solidarité avec les manifestants le clame tout haut :
Toute la Calédonie devrait être là !
Une salariée solidaire
D'autres disent "bloquer" car selon eux "il n'y pas de réactions du gouvernement" ou "comprendre le blocage" tout en demandant aux manifestants de "laisser les accès au travail". Dans l'ensemble tous les employés s'avèrent être solidaires de la manifestation contre la réforme du Ruamm mais un aspect se dégage aussi du dossier à ce stade, un manque d'information, exemple avec une jeune employée qui dit "comprendre le mouvement car elle cotise aussi mais ne pas en savoir trop" car déclare-t-elle, "je ne sais pas trop, je ne comprends pas bien ce qui est administratif".
Écoutez ces réactions saisies par Coralie Cochin au rond-point Belle-Vie et dans la rue Iékawé :