Des pièces de monnaies, de la vaisselle publicitaire ou encore des petites boîtes. Sur le stand de Jacques Esposito, les objets de collection sont nombreux. L'exposant participe pour la quatrième fois au salon des collectionneurs. "Ma première passion, c’était pour les monnaies. Je les ai découvertes lorsque ma maman m’a offert une vieille boîte de monnaie. Je devais avoir 8 ou 9 ans. Et en grandissant, c’est devenu plus conséquent. J’achetais de plus en plus de pièces", explique Jacques Esposito.
Des collections qui lui évoquent des souvenirs. "En Nouvelle-Calédonie, j’ai commencé à acheter des objets publicitaires et des débits de boissons. Ça m’a rappelé quand j’étais encore étudiant et que je travaillais dans des bars, je faisais des saisons", se souvient le collectionneur.
S'ancer dans l'histoire
Christophe Thomas, lui, a commencé à réunir des objets dès ses 12 ans. "Il y a des vêtements militaires que j’ai glanés depuis ma tendre enfance. Ça raconte une histoire. Celle du service militaire, de la marine sur le territoire", détaille le participant au salon.
Une manière de s’ancrer dans l’histoire. "Ça vient de la famille. Vous êtes dans une famille qui a des objets qui sont des marqueurs temporels, des marqueurs d’histoire. Par exemple un buste ou une sculpture, qui appartenait à votre grand-père. Et vous partez avec ce bagage historique. En grandissant, vous vous dîtes "ben tiens, je vais ramasser des objets à droite, à gauche". Qui ne doivent pas disparaître", poursuit l’exposant.
Des éléments rares, parfois même singuliers, comme un paquet de cigarette d'époque. "C’est l’incollectionnable. Le paradoxe du collectionneur. Vous allez garder des objets qui n’ont pas de durée de vie. Par exemple, un paquet de cigarettes ou une pochette d’allumettes. C’est fait pour être utilisé et jeté. Vous vous apercevez que vous avez même des paquets de cigarettes qui ont 60 ou 70 ans. C’est le summum de la collection".
Cartes Pokémon
Inès est quant à elle la plus jeune collectionneuse du salon. Elle a 33 ans et signe sa première participation. Son stand est pour le moins coloré : avec de nombreuses cartes Pokémon. "Les cartes sont sorties en 1999, donc ça remonte. J’avais 9 ou 10 ans. Au début, on jouait plutôt que de collectionner. Et la collection est venue plus tard, à l’adolescence. Là, on a commencé à avoir des albums de cartes", souligne l’exposante.
Coquillages, livres anciens, timbres... des trésors présentés à la salle d’honneur de la mairie de Nouméa jusqu’à 17h, ce dimanche 23 juillet.