Les résidents de la Baie des Citrons attendent que les politiques s’engagent contre le bruit

L’association des résidents de la Baie des Citrons ne baisse pas les bras et continue de se battre contre les nuisances sonores. Elle s’adresse aux politiques pour leur demander d’agir. 
Depuis des années,l’association des résidents de la Baie des Citrons veut une réglementation contre le bruit engendré par les bars et les boîtes de nuit, afin de préserver la santé des riverains. Dernière action en date, l’association a envoyé un tract aux élus des institutions, en place et à venir, en cette période de campagne électorale, pour leur demander de prendre en considération le problème.
"Les statistiques montrent qu'il y a 137 morts par jour en Europe qui meurent du bruit, suite à tous les problèmes cardiaques ou de comportement. On a évalué que le bruit avait un fort impact sur la santé" insiste Jacques Pignol.  Pour le président de l'association, un texte réglementant les nuisances sonores est prêt, mais il n’est pas voté.
Ecoutez Jacques Pignol, au micro de Marguerite Poigoune Jacques Pignol habite dans un immeuble situé derrière les bars et les boites de nuit de la Baie des Citrons. Selon lui, onze établissements ont une autorisation d’ouverture tardive, jusqu’à 1h, ou 3h, voire 4h pour d’autres. Des établissements qui diffusent de la musique amplifiée que ce soit en semaine ou le week end, ce qui empêche les riverains de dormir.  
Jacques Pignol 

Dix ans de combat

« Quelle que soit votre fonction, aucun d'entre vous ne peut ignorer l'impact du bruit sur notre santé » écrit l’association aux élus. « Néanmoins, cela fait dix ans que nous œuvrons pour obtenir une réglementation contre les nuisances sonores, sans pour cela observer une sensibilisation , voire un intérêt des élus pour ce dossier qui finalement a pour objectif simple de préserver la santé de nos concitoyens. »  
« En cette période préélectorale, nous vous demandons un court instant de réflexion sur ce sujet de société, et nous serions heureux de relayer à nos adhérents et au public qui nous observe, vos commentaires et vos projets politiques afin que le bruit soit enfin encadré sur le territoire. »
Découvrez ci-dessous le courrier de l’association :