Le Théâtre de l’Île reprend une partie de sa programmation. Mais avec la crise sanitaire aucun spectacle venant de l'extérieur ne pourra se tenir cette année. Seuls quelques spectacles locaux comme «Le Mariage de Figaro » de la compagnie de l'Archipel seront à l'affiche.
Quatre spectacles au lieu de treize à l’affiche 2020 du Théâtre de l’Île. C’est une saison réduite pour cause de crise sanitaire. Et c’est la compagnie de l’Archipel qui donne le coup d’envoi avec un vaudeville signé Beaumarchais, «Le Mariage de Figaro ». Si la mise en scène est signée Dominique Jean, la création est surtout collective.
« On essaie avec les autres comédiens de montrer au public ce que c’est qu’une création. Ce ne sont pas des gens qui viennent s’amuser juste pour le plaisir. C’est un vrai travail, de la recherche. C’est de la proposition artistique en permanence », souligne Dominique Jean, metteur en scène et comédien.
Ecrite au siècle des Lumières, la pièce fut censurée six fois par le pouvoir. Les thèmes abordés sont très actuels : résistance, lutte des classes et liberté individuelle. « C’est un texte très moderne et je comprends pourquoi à l’époque des passages ont dû être supprimés. Certaines choses ne se disaient pas comme la place de la femme, la religion… », explique la comédienne, Sam Kagy.
« Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur » disait l’auteur. La critique de la société sera donc sur les planches du Théâtre de l’Île les 20 et 21 juin.
Le reportage d'Alexandre Rosada et de Gaël Detcheverry
« On essaie avec les autres comédiens de montrer au public ce que c’est qu’une création. Ce ne sont pas des gens qui viennent s’amuser juste pour le plaisir. C’est un vrai travail, de la recherche. C’est de la proposition artistique en permanence », souligne Dominique Jean, metteur en scène et comédien.
« Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur »
Ecrite au siècle des Lumières, la pièce fut censurée six fois par le pouvoir. Les thèmes abordés sont très actuels : résistance, lutte des classes et liberté individuelle. « C’est un texte très moderne et je comprends pourquoi à l’époque des passages ont dû être supprimés. Certaines choses ne se disaient pas comme la place de la femme, la religion… », explique la comédienne, Sam Kagy.
« Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur » disait l’auteur. La critique de la société sera donc sur les planches du Théâtre de l’Île les 20 et 21 juin.
Le reportage d'Alexandre Rosada et de Gaël Detcheverry