L'accès au bâtiment a été autorisé à partir de 13 heures, les cours pouvant alors reprendre. Mais le matin, ils ont été annulés, à Nouméa, dans les locaux de l’université dédiés aux lettres, aux langues et aux sciences humaines. Et pour cause : dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 septembre, ils ont subi une tentative d’incendie criminel.
Des dégâts "en trois endroits"
"Deux départs de feu ont provoqué des dégâts matériels en trois endroits du bâtiment LLSH", confirme la présidente de l'UNC, Catherine Ris, dans un communiqué officiel diffusé en fin de matinée. "Les dégâts ont été limités grâce à la réactivité des agents de l’université, de la société de surveillance sur site et à l’intervention rapide des pompiers et des forces de l’ordre." Les lieux impactés ont été fermés quelques heures "par mesure de précaution, pour les besoins de l’enquête et les travaux de sécurisation".
Deux départs
Selon les informations de NC la 1ère, un gardien a d'abord été caillassé, mercredi soir aux alentours de 22 heures. Le temps qu’il aille chercher du renfort, il y avait des départs de feu sur deux poubelles. Une tentative d’intrusion a aussi été repérée dans une salle de classe. Une enquête a été ouverte. La police scientifique a procédé ce matin à des constatations. Des étudiants interrogés signalent que ce n'est pas la première tentative d'incendie à l'UNC.
Le reportage d'Alix Madec et Héléna Kamberou :
"Une gravité dont on peine à percevoir la profondeur"
La présidente de l'université apporte son soutien au vigile agressé, et elle insiste : "Comme les exactions ayant touché les établissements scolaires et de formation ces derniers mois, cet acte revêt une gravité dont on peine à percevoir la profondeur." Pour Catherine Ris, "attenter à l’intégrité de l’institution universitaire revient à s’en prendre à l’avenir même de notre société et de notre jeunesse".