L’air de Nouméa de bien meilleure qualité depuis deux semaines selon Scalair qui relève les niveaux de pollution atmosphérique depuis dix ans. Ces quatorze jours de confinement et de bonnes conditions météo sont à l’origine d’une baisse significative des niveaux de pollution.
Mais en bons scientifiques, les professionnels de Scalair relèvent d’autres facteurs favorisant la bonne qualité de l’air à Nouméa.
« Tout ne s’explique pas par le confinement. Un autre exemple, c’est sur le dioxyde de souffre, principalement émis par la centrale thermique de Doniambo, où on peut aussi avoir des diminutions ou des augmentations selon les conditions météo » explique Alexandra Malaval-Cheval.
Les alizés, le meilleur anti-polluant à Nouméa, car les vents dispersent en effet vers le lagon les émanations du nickel et des voitures. Le paradoxe de cette situation, c’est que cet air beaucoup plus sain ne doit être apprécié que lors de l’unique promenade quotidienne, en raison du confinement. Le reportage d’Antoine Le Tenneur et de Nicolas Fasquel