"Mettez fin à la complicité de génocide", "Cessez-le-feu". Les mots inscrits sur les banderoles des manifestants qui marchaient dans les rues de Nouméa à l’appel de l’USTKE, samedi 18 novembre. Une marche de soutien dans la droite ligne de la solidarité dont l’USTKE a toujours fait preuve depuis plusieurs années vis-à-vis du peuple palestinien.
"Même dans le Pacifique, on ne les oublie pas"
Cet appel résonne particulièrement pour des Algériens installés en Calédonie. Sahra Mouza habite ici avec ses parents, elle veut dénoncer les violences à Gaza. "On est là pour soutenir la cause palestinienne et revendiquer un cessez-le-feu. On est là pour nos frères palestiniens qui meurent tous les jours. Même dans le Pacifique, on ne les oublie pas."
Le peuple kanak est solidaire
L’USTKE, qui a pointé l’attaque du Hamas du 7 octobre, ne peut "cautionner la riposte meurtrière d’Israël à Gaza". Et ne veut pas rester insensible à la souffrance. " Pour nous les images qui défilent sur les chaînes de télévision deviennent de plus en plus insupportables, il était de notre devoir de marquer notre solidarité avec le peuple palestinien. Le peuple kanak est solidaire ", commente André Forest, président de l’USTKE. Le syndicat a organisé une collecte dont la recette sera destinée au croissant rouge palestinien.