Un jeune habitant de Nouméa a discrètement filmé les brutalités de policiers qui effectuaient un contrôle. Cette scène violente, diffusée sur Internet, a entraîné une procédure disciplinaire, selon la sécurité publique de la Nouvelle-Calédonie.
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[MISE A JOUR DE MARDI SOIR]
Une scène de violences policières. Deux hommes présentés comme des agents de la BAC, la Brigade anti-criminalité de la police nationale, interrogent brutalement des jeunes assis par terre. Ils leur portent des coups de genou, des coups de pied et des taloches. Un garçon est attrapé violemment par les cheveux. Son sac est fouillé. Puis les policiers laissent le groupe et s’en vont. Sauf que l’un des jeunes a discrètement filmé la scène. Une vidéo de quelques minutes qui a circulé à grande vitesse sur Internet.
Une scène de violences policières. Deux hommes présentés comme des agents de la BAC, la Brigade anti-criminalité de la police nationale, interrogent brutalement des jeunes assis par terre. Ils leur portent des coups de genou, des coups de pied et des taloches. Un garçon est attrapé violemment par les cheveux. Son sac est fouillé. Puis les policiers laissent le groupe et s’en vont. Sauf que l’un des jeunes a discrètement filmé la scène. Une vidéo de quelques minutes qui a circulé à grande vitesse sur Internet.
Des faits récents
Ces images choquantes d’une intervention musclée ne sont pas un fake, c’est-à-dire une fausse information. Renseignement pris, les faits se sont déroulés récemment, sans doute dans le quartier de Magenta. Selon la direction de la police, une procédure disciplinaire interne est en cours. Elle devrait prendre plusieurs jours, avec à la clé une sanction pouvant aller jusqu’à la révocation. Le Parquet de Nouméa peut également décider d’engager des poursuites pénales.
D'innombrables réactions
La vidéo a engendré d'innombrables réactions, très contrastées. Y compris celle de la Ligue des droits de l'homme de Nouvelle-Calédonie qui condamne ces comportements. «On ne peut avoir confiance dans notre police […] que si elle est aussi irréprochable», estime Pascal Hébert, membre de la commission Racisme, Genres et Discriminations de la LDH-NC. Il répond à Sylvie Hmeun.
Le reportage de Sylvie Hmeun et Nicolas Fasquel