L'homme, un médecin généraliste de Païta, est accusé de s’être fait rembourser par la Cafat et l’aide médicale gratuite de la province Sud des actes médicaux qu’il n’avait en fait pas pratiqués. Le tribunal n’examinera finalement l’affaire que l'année prochaine.
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Le tribunal correctionnel devait examiner ce mardi une affaire d’escroquerie peu ordinaire qui s’est déroulée de 2016 à 2019. Un médecin généraliste de Païta est poursuivi pour avoir déclaré des actes médicaux présumés fictifs, qu’il s'était fait rembourser au préjudice de la Cafat et de la province Sud.
Selon l’avocate de la défense, celui-ci serait victime depuis des années d’un « véritable matraquage » de la part de certains confrères médecins.
Un acharnement qui l’aurait conduit à une surconsommation de médicaments et qui pourrait expliquer les faits qui lui sont reprochés aujourd’hui, selon son avocate.
L’avocat égrène quelques exemples édifiants du dossier : des consultations post-mortem, des patients prétendument examinés alors qu’ils étaient absents du territoire ou encore un rythme de 580 consultations par semaine.
Des actes médicaux présumés fictifs pour un préjudice estimé à au moins une centaine de millions de francs à l’encontre de l’aide médicale de la province Sud et du Ruamm.
Ce « catalogue » d’ « actes extraordinaires » traduit « le parcours éloquent » de ce médecin, ironise Me Descombes.
Pour autant, le procureur Richard Dutot ne s’oppose pas à cette requête. Il y est même favorable.
Une demande acceptée par le tribunal correctionnel qui a renvoyé l’affaire au 17 janvier dans le cadre d’une audience-relais, destinée à fixer une nouvelle audience à une date ultérieure.
Une expertise demandée par la défense
L’affaire a été renvoyée dans l’attente d’une expertise médicale. Maître Moresco a en effet demandé que son client fasse l’objet d’une expertise psychiatrique.Selon l’avocate de la défense, celui-ci serait victime depuis des années d’un « véritable matraquage » de la part de certains confrères médecins.
Un acharnement qui l’aurait conduit à une surconsommation de médicaments et qui pourrait expliquer les faits qui lui sont reprochés aujourd’hui, selon son avocate.
Des éléments lourds dans le dossier pour la partie civile
« Cette théorie du harcèlement ne tient pas », estime Me Descombes, le conseil de la province Sud, qui s’est constituée partie civile dans cette affaire, à l’instar de la Cafat.L’avocat égrène quelques exemples édifiants du dossier : des consultations post-mortem, des patients prétendument examinés alors qu’ils étaient absents du territoire ou encore un rythme de 580 consultations par semaine.
Des actes médicaux présumés fictifs pour un préjudice estimé à au moins une centaine de millions de francs à l’encontre de l’aide médicale de la province Sud et du Ruamm.
Ce « catalogue » d’ « actes extraordinaires » traduit « le parcours éloquent » de ce médecin, ironise Me Descombes.
Une audience-relais le 17 janvier
Pour l’avocat de la province Sud, cette demande d’expertise psychiatrique, appuyée par le certificat médical d’un confrère médecin, « arrive quelques jours avant l’audience de manière opportune ».Pour autant, le procureur Richard Dutot ne s’oppose pas à cette requête. Il y est même favorable.
Une demande acceptée par le tribunal correctionnel qui a renvoyé l’affaire au 17 janvier dans le cadre d’une audience-relais, destinée à fixer une nouvelle audience à une date ultérieure.