Dégradé par le feu, le collège Louise-Michel rouvrira ce jeudi

Le collège Louise-Michel, vue d'illustration.
Le collège public Louise-Michel de Païta accueillera de nouveau les élèves non pas mardi, mais jeudi. Il n'a pas pu fonctionner normalement aujourd'hui, ayant lui aussi subi un incendie, cette nuit. 
[MISE A JOUR DE L'APRES-MIDI]

«Pour des raisons de sécurité le collège Louise-Michel de Païta ouvrira le jeudi 29 novembre, à 7h10, au lieu du mardi 27 comme annoncé»: la précision a été apportée en début d'après-midi. Ce sont donc deux jours et demi de cours que les 450 élèves vont perdre à cause de l'incendie survenu cette nuit. 
 

Gadji

Comme Sainte-Marie, le collège public Louise-Michel se dresse au Sud du village de Païta. Reconnaissable à ses toits bleus, l’établissement ouvert il y a une quinzaine d’années se situe plus exactement à Gadji, non loin du site qui accueille la Fête du bœuf. Et entre dimanche à lundi, lui aussi a subi un feu, sans doute volontaire. 
 

Vie scolaire

«C’est la vie scolaire qui a été incendiée et les salles qui sont au-dessus, avec la fumée, ont également été assez largement dégradées», décrivait en fin de matinée Romain Capron, directeur de l’Education de la province Sud. «Il y a un circuit électrique qui passe à côté, précisait-t-il. Toute l’équipe technique a accompagné les responsables politiques ce matin.» Bien sûr, la gendarmerie s’est également rendue sur place, pour investigations, et la piste criminelle est privilégiée. 
 

Périmètre de sécurité

«Le collège, naturellement, va d’abord être nettoyé, etc, poursuivait Romain Capron. On va évaluer les travaux et mettre un périmètre de sécurité pour que la reprise des enfants puisse se faire sans difficulté.» A noter que selon la province Sud, un plan de sécurisation des établissements était d’ores et déjà prévu.
 

Des «actes graves et irresponsables» qui «ne doivent pas être banalisés»

Dans un communiqué, le gouvernement «condamne avec la plus grande fermeté» cet incendie qui survient après celui du collège privé Sainte-Marie. «Ces actes graves et irresponsables ne doivent pas être banalisés, insiste l’exécutif. Ils pénalisent la communauté éducative, privent les élèves de cours et engendrent un sentiment d’insécurité inacceptable dans un établissement scolaire. » Rappelons qu'à Sainte-Marie, incendié dans la nuit du 17 au 18 novembre, c'est mercredi que les élèves reprendront les cours.