Il y a huit ans, Stéphanie Barbier a quitté son métier d’enseignante pour une reconversion inattendue. Dans son atelier du Mont Mou, elle prépare désormais diverses créations culinaires : des briochettes sucrées et salées, du caramel, du chocolat blanc ou encore du foie gras.
L'artisane fait partie des 25 exposants présents au marché broussard. Pour l'occasion, elle a préparé entre 500 et 600 briochettes. Stéphanie travaille seule, pour un salaire réduit. Mais elle vit sa passion à fond. "J'ai beaucoup de compliments et de retours positifs donc une clientèle fidèle et contente de ce que je fais", sourit-elle.
Une inflation à prendre en compte
L'artisane accorde beaucoup d'importance au marché broussard, synonyme de ventes et de notoriété. Mais les temps sont durs : les produits de base ont beaucoup augmenté. Un coût que l’artisane n’a pas souhaité répercuter sur le prix de vente de ses briochettes.
Sous la halle du marché municipal de Païta, Olivier Surgent, le directeur du marché broussard prend plaisir à faire découvrir les produits calédoniens. L'optimisme de cet homme enjoué ne dissimule toutefois pas une certaine inquiétude. La crise Covid, le long épisode La Niña ou encore la multiplication des surfaces de vente ont tour à tour impacté le marché broussard.
Des marchés "essouflés"
"Chaque commune a voulu son petit marché. Que ce soit Dumbéa, le Mont-Dore, Païta, Nouméa, on a des marchés qui sont là depuis quelques années mais qui sont essoufflés. La complexité, c'est de retrouver des vrais producteurs qui ont l'amour du travail de la terre pour vendre de beaux produits", explique Olivier Surgent.
Le marché broussard de Païta a ouvert ses portes ce dimanche à 6 heures. Sur place 25 exposants proposent jusqu'à midi leurs produits : miel, fruits et légumes, poissons ou viandes ... Des produits garantis 100% locaux.