Situé en plein cœur du village, le marché couvert de Païta était attendu de longue date par les habitants et les commerçants. Maraîchers, poissonnier ou artisan… il accueille une vingtaine d’exposants depuis ce vendredi.
Douze ans d’attente… Et une enveloppe de 130 millions de francs. C’est ce qu’il aura fallu au marché de Païta pour sortir de terre. Une promesse du précédent maire, Harold Martin, avec l’espoir de créer un poumon économique dans cette commune de 25 000 habitants.
« Au niveau finances, ça aide bien et c’est un plus. Ça motive a travailler encore plus la terre parce que de nos jours, avec ce qui se passe autour de nous par rapport au covid, on va pas toujours compter sur le magasin », précise Henriette Sauhmoa, qui vit du travail de la terre.
Pratique
Au cœur de cette halle couverte de 300 m2 : une vingtaine de stalles peuvent accueillir divers produits. Des tubercules aux fruits et légumes en passant par l’artisanat et même des produits de la mer… une véritable nouveauté dans ce village dépourvu de poissonnerie.
De leur côté les commerçants apprécient le côté pratique, à l’image de Claudine Verger, agricultrice du Mont-Dore. « De pouvoir emmener notre véhicule face au stand, c’est génial. Ça vous évite de porter pendant des kilomètres. Ce marché, il est au cœur du village, donc c’est une belle opportunité, il est visible et le spot est magnifique ».
Bons retours
En ce deuxième jour d’ouverture ce samedi, la clientèle était pour le moins timide, mais les retours des visiteurs plutôt positifs. « Super ! Moi je suis content parce qu’auparavant on était dans la pluie, le vent… C’est bien et c’est bien ventilé ! », lance René Antibe, habitant du Mont-Mou.
« Il est plus petit que les autres marchés mais sympathique, et l’avantage, c’est que c’est pas très loin de chez nous, on habite Dumbéa… C’est plus pratique pour nous », précisent d’autres visiteurs.
Stands gratuits
Cerise sur le gâteau : pour cette nouvelle installation les stands sont gratuits jusqu’à la fin de l’année. Le temps pour les exposants, de prendre leurs marques et de voir si cette nouvelle activité porte ses fruits.
Le reportage de Coralie Cochin et Claude Lindor :