Une cinquantaine de personnels de l’ASEA, Association de sauvegarde de l’enfance et de l’adulte en Nouvelle-Calédonie, étaient en grève ce mardi, un mouvement reconduit pour mercredi. Les agents de prévention, adhérents du syndicat Solidarité NC, réclament notamment des embauches.
•
Ils sont soixante-quatorze agents de prévention qui interviennent le matin en garderie, le midi à la cantine, ils organisent les arrivées et les départs des élèves sur les parkings, vérifient dans les bus scolaires que la ceinture de sécurité est bien mise, qu’aucun enfant sur les listes communiquées par les établissements ne manque…
Ce travail vient en prévention de la délinquance des jeunes. Il a été confié par la mairie de Païta à l’ASEA. Un marché de 250 millions de francs CFP, pour une durée de trois ans. Marché qui se termine à la fin de cette année.
« Les choses ne se font pas en un claquement de doigts. Il convient de bien comprendre que jusqu’à fin janvier, nous sommes attributaires d’un marché public dont les montants ont été définis il y a trois ans. Nous ne pouvons pas les changer, notre association est en redressement judiciaire donc nous n’avons pas de fonds disponibles autres que ceux qui sont fixés dans le marché ».
Ce travail vient en prévention de la délinquance des jeunes. Il a été confié par la mairie de Païta à l’ASEA. Un marché de 250 millions de francs CFP, pour une durée de trois ans. Marché qui se termine à la fin de cette année.
Embauches, salaires, primes, demandent les grévistes
Les revendications des grévistes sont nombreuses; explique Marie-Geneviève Misimoa, agent de prévention : « Au niveau des salaires, des passages de CDD en CDI, et de notre NAO [négociation annuelle obligatoire] qui a été mise en place depuis 2014 et dont personne n’a bénéficié à ce jour, c’est à dire le treizième mois et la prime d’assiduité qui a été répartie, mais que pour certaines personnes ».Pas plus de fonds disponibles, répond la direction
Après la grève d’avril dernier, les négociations ont commencé et elles se poursuivent, précise Marc Pelofy, directeur de l’ASEA qui se dit surpris de ce mouvement.« Les choses ne se font pas en un claquement de doigts. Il convient de bien comprendre que jusqu’à fin janvier, nous sommes attributaires d’un marché public dont les montants ont été définis il y a trois ans. Nous ne pouvons pas les changer, notre association est en redressement judiciaire donc nous n’avons pas de fonds disponibles autres que ceux qui sont fixés dans le marché ».