La santé et la citoyenneté expliquées à des collégiens par des lycéens, un concept qui semble séduire les jeunes. Ce jeudi, les élèves de Terminale Bac Pro du lycée Saint-Jean XXIII ont reçu 160 collégiens de Saint-Joseph de Cluny autour d’une grande journée « Santé et citoyenneté ».
Cette journée a été mise en place par le Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté du collège Saint-Joseph de Cluny qui a ciblé les problématiques et les besoins des élèves. Un partenariat est alors né avec le lycée Saint-Jean XXIII. Par groupe, les collégiens ont, ce jeudi, et à tour de rôle, participé à une dizaine d’ateliers animés par les lycéens : addiction, sexualité, équilibre alimentaire, estime de soi, soins de beauté naturels, hygiène bucco-dentaire, activité physique, harcèlement, respect d’autrui, respect de l’environnement ou encore les gestes de premiers secours. Les collégiens étaient conquis, écoutez ces quelques réactions.
Heureusement Océane Pieronne, élève en Terminale Bac Pro Accompagnement soin et santé à la personne était présente avec son équipe pour les informer et répondre à toutes leurs questions, des conseils d'une grande sœur en quelque sorte : « Les jeunes ne sont pas forcément au courant de tout ce qui touche à la sexualité, explique la lycéenne, on ne leur apprend pas tout mais on leur donne le minimum, je leur ai parlé des moyens de contraception pour éviter qu’ils aient des maladies comme les IST - infections sexuellement transmissibles- parce que c’est un sujet qui touche beaucoup de monde, et puis pour éviter aussi que suite à un rapport non protégé, les filles aient recours à l’IVG- l’interruption volontaire de grossesse. »
Autres thèmes abordés : les addictions à l’alcool, au tabac mais aussi aux écrans "c'est vrai qu'on est accro aux smartphones, on est tout le temps sur nos écrans", reconnaissent certains jeunes, l’hygiène, le harcèlement, l’estime de soi… "autant de sujets qui entrent dans le cadre du projet d’ « Éducation à la santé » des élèves de terminale et qui compte pour l’épreuve du baccalauréat", explique Nathalie Darjana, professeure au lycée Saint-Jean XXIII, "et c’était aussi l’occasion pour les collégiens de découvrir l’organisation d’un lycée".
La sexualité, un thème sensible
Les lycéens ont apporté aux plus jeunes leurs connaissances et leur ont donné quelques conseils, des jeux étaient également proposés. Par exemple, les collégiens devaient reconnaître les différents moyens contraceptifs et les associer, soit à la femme, soit à l’homme, un exercice pas si évident… Extrait :Heureusement Océane Pieronne, élève en Terminale Bac Pro Accompagnement soin et santé à la personne était présente avec son équipe pour les informer et répondre à toutes leurs questions, des conseils d'une grande sœur en quelque sorte : « Les jeunes ne sont pas forcément au courant de tout ce qui touche à la sexualité, explique la lycéenne, on ne leur apprend pas tout mais on leur donne le minimum, je leur ai parlé des moyens de contraception pour éviter qu’ils aient des maladies comme les IST - infections sexuellement transmissibles- parce que c’est un sujet qui touche beaucoup de monde, et puis pour éviter aussi que suite à un rapport non protégé, les filles aient recours à l’IVG- l’interruption volontaire de grossesse. »
La parole se libère
Ces espaces entre jeunes permettent de libérer la parole, les collégiens osent poser des questions et ont un peu plus de facilité à discuter de ces sujets souvent sensibles, comme en témoigne cette collégienne de Cluny "c’est bien on apprend beaucoup de choses, on parle de sujets qu’on ne peut pas forcément aborder avec nos parents parce que c’est gênant." Cette formule « lycéens / collégiens » est particulièrement appréciée par William Lung, le directeur adjoint du collège Saint-Joseph de Cluny "Les adultes sont souvent les seuls à parler aux jeunes alors qu’il n’y a pas mieux que d’autres jeunes pour parler aux jeunes", résume le directeur adjoint.Un projet comptant pour le BAC
Autres thèmes abordés : les addictions à l’alcool, au tabac mais aussi aux écrans "c'est vrai qu'on est accro aux smartphones, on est tout le temps sur nos écrans", reconnaissent certains jeunes, l’hygiène, le harcèlement, l’estime de soi… "autant de sujets qui entrent dans le cadre du projet d’ « Éducation à la santé » des élèves de terminale et qui compte pour l’épreuve du baccalauréat", explique Nathalie Darjana, professeure au lycée Saint-Jean XXIII, "et c’était aussi l’occasion pour les collégiens de découvrir l’organisation d’un lycée".