VIDEO. A la base aérienne, on s'est renseigné sur ces métiers qui font planer

JOURNEE METIERS AERONAUTIQUE ©nouvellecaledonie
Elle n’avait pas eu lieu depuis 2019. La Journée des métiers de l’aéronautique a animé la base aérienne 186, à Tontouta, jeudi 28 septembre. L’armée et dix-sept partenaires ont accueilli les jeunes tout au long de la journée pour les renseigner sur la filière et ses professions. Des métiers porteurs, au vu des annonces faites durant le récent déplacement présidentiel en Nouvelle-Calédonie.

Opération séduction. Ce jeudi 28 septembre, à Tontouta, l’armée de l’air et de l'espace ouvre grands les bras à ses jeunes visiteurs. Cinquième édition, pour la Journée des métiers de l'aéronautique. L'événement, qui n'a plus eu lieu depuis 2019, se tient sur la base aérienne 186 Lieutenant-Paul-Klein. A tout juste dix-huit ans, Endza connait déjà bien le sujet. Armée d’un bac scientifique, elle s’envole pour Rochefort la semaine prochaine. 

Je vais faire mes classes pendant quatre mois et ensuite, ma formation de métier. J'ai choisi la spécialité armement hors sol donc je vais faire tout ce qui est armement sur avion. 

Endza Padeau, en formation à l'armée de l'air

Sur la base aérienne 186 Lieutenant-Paul-Klein de Tontouta, le 28 septembre 2023.

Une dizaine de contrats par mois

Déjà 110 jeunes ont sauté le pas, cette année. En moyenne, dix contrats sont signés chaque mois.

Niveau troisième, on a pas mal de petits jeunes qui postulent pour être équipier fusilier, équipier maître-chien, logisticien. Après, s'ils ont des diplômes, des CAP, des BEP…, on peut les orienter en agent de restauration, en agent de bureautique également.

Adjudant-chef Caroline Kirschke, cheffe du bureau Air au Centre d’information et de recrutement des forces armées (Cirfa)

Perspectives

Fin juillet, Emmanuel Macron était de passage et le chef de l'Etat faisait des annonces : 200 militaires en plus, dix-huit milliards d’investissement. La base aérienne est appelée à se développer. A la clef, de nombreuses opportunités pour les Calédoniens.

Depuis deux ans, un certain nombre de détachements Pégase sont venus en Nouvelle-Calédonie. Ces détachements vont se poursuivre dans les années à venir. L'idée est d'être capable d'avoir un pôle d'accueil, à la fois pour des gros porteurs, de type A 400 M ou Airbus A 330 ravitaillement en vol. Egalement, des plots Rafale, qui sera amené à venir de manière plus fréquente.  

Colonel Mathieu Rigg, commandant de la base aérienne

C'était aussi l’occasion de découvrir les nombreux métiers périphériques qui gravitent au quotidien autour de la base. Plus de 800 jeunes se sont inscrits pour la journée. A la recherche d’un métier d’avenir.