Pour la première fois depuis 2016, M. Schvartsman affiche sa confiance dans l’avenir de l’usine du Sud. Le PDG de Vale veut désormais consolider durablement les résultats de Vale Nouvelle-Calédonie. Le cobalt calédonien a rapporté près de 400 millions de dollars au groupe brésilien.
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Vale Nouvelle-Calédonie est devenu rentable « cash positive » depuis quelques mois, et pour la première fois depuis le démarrage de l’usine. Au dernier trimestre de 2017, l'usine du Sud a dégagé un bénéfice avant amortissement de 11 millions de dollars contre une perte de 32 millions pour la même période en 2016. La production calédonienne bénéficie de la hausse des cours mondiaux dopés par l'essor des véhicules électriques qui devrait être le principal catalyseur de la demande mondiale de nickel et de cobalt.
Pendant une heure, le dirigeant brésilien s’est évertué, le mercredi 28 février, devant la presse à souligner qu’il se montrait plus optimiste sur les possibilités du nickel et du cobalt en Nouvelle-Calédonie : « Vale réévalue sa stratégie pour son complexe industriel métallurgique calédonien grâce aux résultats positifs de l’usine et à l’impact très fort des prix du cobalt sur les résultats de VNC ». De quoi sabrer le champagne ? Pas encore, mais un nouveau délai est accordé à l’usine du Sud. L’évolution très positive des cours du cobalt - une production essentielle de l’usine calédonienne – permet aujourd’hui d’envisager plus sereinement l’avenir du complexe industriel avec une montée en puissance du projet : « Une décision sur le futur de l’usine VNC ne sera pas prise avant la fin de 2018. Notre objectif est de parvenir à un projet durable et rentable. Nous voulons gagner de l’argent (cash positive) dans toutes nos opérations » a encore indiqué Fabio Schvartsman en réponse à une question posée par la correspondante au Brésil du Metal Bulletin de Londres.
Cette flambée des cours a contribué significativement à une réduction des coûts de production, de 30%, rapporte le Metal Bulletin. À cela, s’ajoute une forte amélioration du rendement de l’usine et une montée en puissance du site industriel calédonien avec une augmentation significative de la production.
« Nous attendons de voir dans quelle direction les cours des métaux vont évoluer pour pouvoir prendre une décision concernant l'usine du Sud (VNC)… Il est clair que la situation actuelle est différente de celle que nous connaissions il y 6 mois et nous réagissons selon cette réalité » a conclu le PDG de Vale.
Le dernier résultat financier trimestriel de l’usine calédonienne du Sud (VNC) est bénéficiaire, il s'est établi à 11 millions de dollars précise le communiqué du producteur minier brésilien. Le rapport financier annuel 2017 de Vale publié le 27 février donne trois raisons à ce bilan positif : "Ce résultat est dû principalement à la hausse des prix du nickel et du cobalt, à la production trimestrielle record de cobalt en Nouvelle-Calédonie et aux coûts de production du nickel de l’usine du Sud, qui ont été réduits de 14% à 8.420 dollars par tonne au quatrième trimestre 2017". (Le cours du nickel est de 13.517 dollars, ce 1er mars, au LME de Londres ndlr).
« Nous parlons du nickel le plus pur du marché, nous parlons encore et toujours du cobalt qui est le roi des métaux pour la révolution des véhicules électriques » indique Luciano Siano Pires, le directeur général financier du groupe Vale dans un entretien avec des investisseurs qui l’interrogeait sur l’importance de l’usine calédonienne.
Le nickel et le cobalt qui "roulent à l’électrique" et qui sont produits par l’usine du Sud lui permettent d’entrevoir son salut notamment sous la forme des sels et métaux raffinés utilisés dans les batteries lithium-ion. Désormais rentable, elle connaît le verdict de sa maisons mère brésilienne : Vale Nouvelle-Calédonie (VNC) ou « Vale Nickel Cobalt » comme on pourrait aussi l’appeler poursuit sa route, son horizon s’éclaircit au moins jusqu’à la fin de 2018. Et ensuite ? Rien n’indique aujourd'hui que les cours des deux métaux ne continuent pas leur progression dopés par les besoins énormes de la transition énergétique.
Un an de gagné pour l'usine du Sud
C’est à un curieux exercice d’optimisme mesuré que s’est adonné, mercredi 28 février, Fabio Schvartsmann, le PDG de Vale, lors de la présentation à la presse économique internationale des résultats 2017 de son entreprise. Alors que le dirigeant brésilien expliquait en 2016, que sa patience était arrivée à son terme en Nouvelle-Calédonie et qu’il réfléchissait à des alternatives pour en finir avec les pertes de l’usine, qu’il confirmait en décembre 2017 son désir de vendre une participation minoritaire de l’usine calédonienne (VNC) avant le mois de juillet, qu’il menaçait de mettre l’usine en sommeil s’il ne trouvait pas un partenaire financier, monsieur Schvartsman a fait machine arrière ce 28 février. Le PDG de Vale a présenté des résultats enfin positifs en Nouvelle-Calédonie et il accorde un nouveau délai, un an de plus, à l’usine du Sud.Pendant une heure, le dirigeant brésilien s’est évertué, le mercredi 28 février, devant la presse à souligner qu’il se montrait plus optimiste sur les possibilités du nickel et du cobalt en Nouvelle-Calédonie : « Vale réévalue sa stratégie pour son complexe industriel métallurgique calédonien grâce aux résultats positifs de l’usine et à l’impact très fort des prix du cobalt sur les résultats de VNC ». De quoi sabrer le champagne ? Pas encore, mais un nouveau délai est accordé à l’usine du Sud. L’évolution très positive des cours du cobalt - une production essentielle de l’usine calédonienne – permet aujourd’hui d’envisager plus sereinement l’avenir du complexe industriel avec une montée en puissance du projet : « Une décision sur le futur de l’usine VNC ne sera pas prise avant la fin de 2018. Notre objectif est de parvenir à un projet durable et rentable. Nous voulons gagner de l’argent (cash positive) dans toutes nos opérations » a encore indiqué Fabio Schvartsman en réponse à une question posée par la correspondante au Brésil du Metal Bulletin de Londres.
Le cobalt vaut de l'or
Et les choses semblent bien engagées. L’amélioration de la situation de l’usine du Sud est due, principalement, à des cours plus élevés du nickel et surtout du cobalt. Mais aussi à une baisse record, selon Vale, des coûts de production en Nouvelle-Calédonie. La valeur moyenne du cobalt produit par VNC a doublé dans les derniers mois de 2017, pour atteindre 58.000 dollars par tonne contre 28.000 dollars en 2016. Et les prix dépassent aujourd’hui 80.000 dollars…Cette flambée des cours a contribué significativement à une réduction des coûts de production, de 30%, rapporte le Metal Bulletin. À cela, s’ajoute une forte amélioration du rendement de l’usine et une montée en puissance du site industriel calédonien avec une augmentation significative de la production.
« Nous attendons de voir dans quelle direction les cours des métaux vont évoluer pour pouvoir prendre une décision concernant l'usine du Sud (VNC)… Il est clair que la situation actuelle est différente de celle que nous connaissions il y 6 mois et nous réagissons selon cette réalité » a conclu le PDG de Vale.
Le dernier résultat financier trimestriel de l’usine calédonienne du Sud (VNC) est bénéficiaire, il s'est établi à 11 millions de dollars précise le communiqué du producteur minier brésilien. Le rapport financier annuel 2017 de Vale publié le 27 février donne trois raisons à ce bilan positif : "Ce résultat est dû principalement à la hausse des prix du nickel et du cobalt, à la production trimestrielle record de cobalt en Nouvelle-Calédonie et aux coûts de production du nickel de l’usine du Sud, qui ont été réduits de 14% à 8.420 dollars par tonne au quatrième trimestre 2017". (Le cours du nickel est de 13.517 dollars, ce 1er mars, au LME de Londres ndlr).
« Nous parlons du nickel le plus pur du marché, nous parlons encore et toujours du cobalt qui est le roi des métaux pour la révolution des véhicules électriques » indique Luciano Siano Pires, le directeur général financier du groupe Vale dans un entretien avec des investisseurs qui l’interrogeait sur l’importance de l’usine calédonienne.
La hausse des métaux sauvent l'usine du Sud
Le résumé des échanges par visioconférence entre la direction du groupe Vale et des journalistes de la presse financière confirme ce changement positif dans la perception qu’à Vale de son usine calédonienne : « ils n’ont pas parlé du tout de vendre ou de fermer l’usine calédonienne… Mais ils ont souligné à plusieurs reprises que les cours du cobalt étaient excellents et que la production calédonienne pouvait vraiment aider à sauver l’usine…Ils ont indiqué qu’ils allaient réaliser les investissements nécessaires à la montée en puissance (ramp-up) du site industriel de nickel-cobalt calédonien pour atteindre les niveaux de production qui étaient prévus au lancement de l’usine » rapporte Danielle Assalve, journaliste au Metal Bulletin de Londres.Le nickel et le cobalt qui "roulent à l’électrique" et qui sont produits par l’usine du Sud lui permettent d’entrevoir son salut notamment sous la forme des sels et métaux raffinés utilisés dans les batteries lithium-ion. Désormais rentable, elle connaît le verdict de sa maisons mère brésilienne : Vale Nouvelle-Calédonie (VNC) ou « Vale Nickel Cobalt » comme on pourrait aussi l’appeler poursuit sa route, son horizon s’éclaircit au moins jusqu’à la fin de 2018. Et ensuite ? Rien n’indique aujourd'hui que les cours des deux métaux ne continuent pas leur progression dopés par les besoins énormes de la transition énergétique.